Stocks de médicaments : l’Assurance maladie veut réduire les délais d’écoulement
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C’est la mauvaise surprise du rapport Charges et produits de l’Assurance maladie pour 2020. Comme chaque année, l’Assurance maladie se penche sur les dépenses de soins et émet une série de propositions pour réaliser des économies. Pour 2020, elle n’envisage pas moins de 2 milliards d’économies dont 380 millions uniquement sur les médicaments. Et le diable se cache dans les détails. Dans le chapitre « Favoriser un recours soutenable aux produits de santé », l’Assurance maladie propose de limiter les durées d’écoulement des stocks de médicaments en cas de changement de prix en réduisant de 20 jours cette durée de transition soit 30 jours pour la métropole, 70 jours pour les collectivités d’outre-mer et 100 jours pour Mayotte. L’économie réalisée s’élèverait à 56 M€. Une mesure contre laquelle s’élèvent les syndicats de pharmaciens. « Nous n’avons pas du tout été consultés sur ce point et nous n’y sommes pas favorables. 56 millions d’euros d’économie, c’est de la marge en moins pour les pharmaciens », s’exclame Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). « Nous sommes vent debout contre cette proposition. Elle peut conduire à réduire les stocks de façon drastique avec un risque accru de manquant dans les officines », lance de son côté Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Pour Gilles Bonnefond, cette proposition n’est tout simplement pas applicable : « Il faudrait une concertation avec l’Assurance maladie et les pouvoirs publics ».
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faut qu'on anticipe sur les ruptures, donc qu'on stocke pour assurer le service, et en même temps travailler à flux tendu pour ne pas se faire paner par les délais d'écoulement.sont intelligents nos enarques et nos essec et nos hec! et si encore la clientèle était stable et venait régulièrement à 80%, ce serait peut-être anticipable mais avec des saisonniers, des vieillards fragiles dont les admr font les courses pour l'essentiel de ma patientèle, j'ai du mal à imaginer une solution viable!
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L’optimisation de la gestion du stock, avant de nous être imposée par les pouvoirs publics, devrait être une préoccupation essentielle de chaque titulaire.
Plutôt que de camper sur les ratios « imposés » par nos, soit disant, Experts Comptable spécialisés (!) avec une rotation du stock de 7 à 9 fois sur l’année, nous avons réussi à le faire tourner quasiment 12 fois ! En sans dommage à plus de produits promis !!!
Et voici une autre façon d’améliorer la trésorerie, plutôt que d’attendre des solutions venues de l’extérieur, mieux vaut travailler en interne à améliorer nos conditions d’exercice !
Embaucher un opticien, une diététicienne, un audioprothésiste, choisir des gammes de parapharmacie alternatives aux cadors du marché, ... innovons et relevons la tête !! -
@Solu : oui mais dans le même temps, on est amené à stocker à cause des ruptures donc c'est quoi la solution ?
Car optimiser les ratios comme tu le suggères, ça fait bien longtemps que je l'ai fait. Je ne t'ai pas attendu. -
La solution c'est de connaitre personnellement les demandeurs et leurs besoins, ce qui passe par un reseau de petites structures de proximité maintenues.Mais quand on lit les idées completement a rejeter proposéess par un Expert Comptable,( auxquelles nous n'avons pas eu la possibilté de repondre en montrant où etait l'erreur de raisonnement), on est sur que tout est fait pour reduire le reseau de 10 400 officines, comme l'a demandé la Cour des Comptes. Ce qui pose des problemes de tresorerie aux pharmacies obeses, et eloigne de plus en plus les jeunes diplomés du plaisir d'avoir leur propre boite. ET on en remet une couche a ce propos ,en essayant des manipulations basées sur le prix des boites cheres.,pour se passer un peu plus des dits jeunes..Cher Expert Comptable , encore bravo!
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