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Malgré une échéance proche (le 9 février 2019), de nombreuses difficultés restent en suspens sur la mise en œuvre de la sérialisation des médicaments en officine. « Le dispositif est totalement inapplicable », a reconnu Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (Uspo) lors d’une conférence de presse de ce syndicat du 18 décembre. En particulier, la « désactivation » du code Datamatrix (identifiant unique) des médicaments, au moment de la dispensation au patient, risque de coincer aux entournures (impossibilité de délivrer un médicament dont l’authenticité n’est pas garantie, annulation par erreur d’un identifiant unique, etc.).
Sans chercher à boycotter le dispositif européen de sérialisation, Gilles Bonnefond propose de l’aménager pour le rendre applicable et efficient sur le terrain. Son idée est de transposer à titre expérimental le dispositif dérogatoire mis en place pour les pharmacies à usage intérieur (PUI) et les médecins propharmaciens à l’officine. Il veut que l’identifiant unique soit désactivé en back office, et non face au patient comme cela est prévu. La sélection se ferait donc à l’entrée de l’officine en quelque sorte. « Plus l’alerte est donnée en amont, plus on évite le risque de médicament contrefait », explique Gilles Bonnefond.
Dans le circuit de la sérialisation projeté par l’Uspo, la lecture unique se ferait à réception de la commande pour vérifier si le produit peut être mis en stock et dispensé. Ainsi, par exemple, un médicament dont le Datamatrix n’est pas lisible ou dont le dispositif d’inviolabilité est défectueux serait d’emblée retourné au fournisseur.
Si le médicament passe cette première étape, son code serait ensuite désactivé puis transmis à France MVO, l’organe officiel de gouvernance de la sérialisation en France.
« Si le produit est signalé comme ayant déjà été vendu, il est gelé pendant 10 jours le temps de vérifier si c’est une vraie ou fausse alerte, poursuit Gilles Bonnefond. Dans le premier cas, la procédure d’alerte suit son cours, dans le second cas, le pharmacien a le feu vert pour entrer le produit en stock. »
Pour l’Uspo, ce dispositif a plusieurs avantages dont celui de pouvoir effectuer ce travail en dehors de la présence du patient donc sans perturber l’acte de dispensation et faire courir le risque d’une rupture de traitement. De plus, il résout le problème des pharmacies équipées de robots.
« La proposition de l’Uspo a reçu l’accord du Leem, de la Direction générale de la santé (DGS), de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) et de l’Ordre national des pharmaciens ainsi que le soutien des éditeurs de logiciels », soutient Gilles Bonnefond. Mais c’est au ministère de la Santé qu’il appartient de porter cette proposition devant la commission européenne.
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