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Un décret publié au Journal officiel du 16 juin, relatif à la désactivation pour un tiers des identifiants uniques figurant sur les boîtes de médicaments à usage humain, entérine la coexistence de deux dispositifs pour la sérialisation en officine. Il précise que, lorsque la vérification de l’authenticité et la désactivation de l’identifiant unique d’un médicament est effectuée avant le moment où le médicament est délivré au public, l’intégrité du dispositif antieffraction doit être vérifiée au moment de la délivrance.
Par ailleurs, il confie aux grossistes-répartiteurs la vérification des dispositifs de sécurité et une partie de la désactivation de l’identifiant unique des médicaments avant de les livrer à certaines catégories de structures ne disposant pas de pharmacien (cabinets vétérinaires, d’infirmières, centres médicaux du service de santé des armées…) ou délivrant des médicaments dans des situations d’urgence.
« Ce décret change complètement la donne, décrypte Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Au choix du pharmacien, le décommissionnement (désactivation de l’identifiant unique) peut se faire à n’importe quel moment, soit à la réception des commandes, soit au moment de la vente, soit entre ces deux moments », explique-t-il. Ce décret rend valides les deux dispositifs défendus d’une part par l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), c’est-à-dire le décommissionnement à l’entrée et par la FSPF (décommissionnement à l’entrée ou la sortie).
Ce décret donne donc le feu vert aux éditeurs de logiciels pour rendre chaque circuit de la sérialisation le plus ergonomique possible. « Notre volonté, à la FSPF, est de travailler sur ces deux alternatives et que le pharmacien puisse choisir l’un ou l’autre en fonction de ses préférences », indique Philippe Besset. Sachant qu’il faut composer avec les avantages et les inconvénients de chacun. « Une désactivation à l’entrée fait perdre la possibilité au patient de retourner un médicament non ouvert à son pharmacien ou, pour ce dernier de le délivrer à un autre patient au-delà des 10 jours à compter de la livraison, rappelle-t-il. Tandis qu’une désactivation devant le client est un peu plus lourde et nécessitera donc un travail d’ergonomie plus important. »
« Un accord reste encore à finaliser entre l’Ordre des pharmaciens et France MVO, l’organisme chargé de la mise en place de la sérialisation en France mais si tout se passe bien, la sérialisation sera opérationnelle pour la fin novembre », annonce Gilles Bonnefond, président de l’USPO.
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