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Après plusieurs rebondissements juridiques, des décisions et jugements contradictoires de l’administration et des tribunaux, l’Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine a délivré une nouvelle autorisation de transfert à la pharmacie de Nexon. Ayant été transférée dans une zone commerciale en décembre 2014, elle était sous le coup d’une interdiction de vente de médicaments depuis le 28 octobre 2017, après la plainte déposée par plusieurs pharmaciens du secteur.
Trois des plaignants, les titulaires des pharmacies de la Meyze, de Flavignac et de Ladignac-le-Long, ont réagi immédiatement dans un communiqué de presse commun publié le 19 juillet. « Cette nouvelle décision des services de l’Etat est difficilement compréhensible, tout comme le sens des interventions politiques dans ce dossier », écrivent-ils. En particulier, ils s’étonnent que l’ARS ait retenu dans son arrêté la population de passage sur un supermarché, alors que le législateur prévoit que seule la population résidente peut être prise en compte. « Il n’y a que 15 % des habitants de Nexon qui résident autour de cette zone commerciale », précise Pierre Millet-Lacombe, titulaire de la pharmacie de Ladignac-le-Long.
Au-delà du préjudice économique subi par ces trois pharmacies d’environ un million d’euros de chiffre d’affaires (perte de CA pour deux d’entre elles de 100 000 euros en 2 ans) et de leurs intérêts personnels, les trois plaignants veulent à leur tour gagner le soutien de la population de Nexon, aujourd’hui, prise en otage. « Nous ne voulons pas la disparition de la pharmacie de Stéphane Labarre mais elle doit aller s’installer ailleurs, nous voulons seulement sauver la pharmacie rurale », précise Pierre Millet-Lacombe.
Les trois pharmaciens plaignants veulent faire de leur combat celui de la ruralité. « Si ce transfert auprès de ce supermarché est maintenu, cela entrainera inéluctablement à moyen terme la disparition d’une ou plusieurs pharmacies rurales des environs, supprimera les emplois qui y sont liés dans ces communes, créera un désert pharmaceutique et conduira au déclin du ou des pôles de santé correspondants », alertent-ils.
Alors que Nexon s’inquiète pour ses médecins, les trois titulaires envisagent de communiquer dans « Le Populaire du centre », le premier média d’information locale et régionale dans la Haute-Vienne et le Limousin, pour dénoncer un paradoxe : « L’état veut combattre les déserts médicaux mais favorise les déserts pharmaceutiques ruraux ! »
Quant à repartir dans une nouvelle procédure contentieuse auprès du tribunal administratif de Limoges, la décision des frondeurs n’est pas encore arrêtée.
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