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Une demande ciblée sur la dispensation du médicament plutôt que sur les missions de santé publique. Même si plusieurs nouvelles missions pharmaceutiques sont à l’étude pour 2023, ralentir la cadence, voire faire une pause n'est plus une option. « Rien ne sert de rajouter le deuxième étage alors que le première étage n’est pas encore terminé », analyse Thomas Fatôme, au vu d'un bilan quantitatif mitigé sur l’appropriation par les pharmaciens des nouvelles missions.
Afin de garantir l’intégrité du réseau officinal, le président de la FSPF propose la création de quatre nouveaux honoraires :
- un honoraire de dispensation pour le renouvellement d’ordonnances expirées pour des patients chroniques prévu dans le projet de loi de la députée Stéphanie Rist (Renaissance) en rasion du travail demandé (analyse de la pertinence du renouvellement de la prescription médicament par médicament, information du médecin…) ;
- un honoraire pour dispensation protocolisée, la FSPF défendant en parallèle la création d’une liste intermédiaire de médicaments entrant dans les protocoles et potentiellement admissibles au remboursement par l’Assurance maladie ;
- un honoraire rémunérant une intervention pharmaceutique (IP) pour bon usage du médicament. Selon une enquête de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), 1 % à 2 % des 600 millions d’ordonnances dispensées annuellement font l’objet d’une IP ;
- un honoraire pour la continuité des soins dans un territoire dépourvu de médecins, dès lors qu’elle n’est plus assurée que par le pharmacien.
Pourquoi deux enveloppes ?Le président de la FSPF entend aussi négocier deux enveloppes différentes de rémunération. « La première enveloppe concerne la revalorisation de la rémunération officinale du coût de l’inflation, la seconde enveloppe doit être liée à l’investissement du pharmacien sur de nouvelles missions demandées et acceptées par les acteurs de la convention », présente-t-il.
Depuis la convention de 2012 jusqu’en 2022, l’inflation a progressé de + 13,6 %, la valeur du point en officine de + 17 % et la rémunération conventionnelle de + 27 % (Covid-19 compris). L’an dernier, celle-ci a été légèrement inférieure (7,595 Md€) à 2021 (8,278 Md€). « Dans les deux cas, la rémunération devra être nécessaire et suffisante pour faire face à nos charges de fonctionnement (salaires…) et réaliser de nouveaux actes », conclut-il.
François Pouzaud
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