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Dévoilé le 6 juillet à 19h, le nouveau gouvernement compte 16 ministres, 14 ministres délégués et un secrétaire d’Etat (Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement). La parité est de mise puisque 17 femmes sont nommées.
Côté santé, Olivier Véran reste ministre des Solidarités et de la Santé. Le remaniement est cependant marqué par l’arrivée de Brigitte Bourguignon, députée LREM du Pas-de-Calais, nommée ministre déléguée en charge de l’Autonomie. La création d’une cinquième branche consacrée à l’autonomie est en effet l’un des grands chantiers de la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron. Présidente de la mission d’information « Impact, gestion et conséquences dans toutes ses dimensions de l’épidémie de Coronavirus-Covid 1 » de l’Assemblée nationale, Brigitte Bourguignon va donc être remplacée à cette fonction.
Côté économie, Bruno Le Maire demeure à son poste mais ses compétences sont élargies, puisqu’il est désormais ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance. Gérald Darmanin, qui prend la tête du ministère de l’Intérieur, cède sa place à Olivier Dussopt, ministre délégué en charge des Comptes publics, auparavant secrétaire d’Etat auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics. Agnès Panier-Runacher, secrétaire d’Etat, monte aussi en grade, puisqu’elle devient ministre déléguée en charge de l’Industrie. Seule nouveauté : la nomination d’Alain Griset en tant que ministre délégué en charge des Petites et Moyennes Entreprises. Alain Griset, chef d’entreprise et, depuis 2016, président de l’Union des entreprises de proximité, syndicat représentatif fondé en 2016, dont l’objectif est de défendre et promouvoir l'artisanat, le commerce de proximité et les professions libérales.
L’une des surprises de ce remaniement est la nomination à la Culture de Roselyne Bachelot, retirée de la vie politique et devenue chroniqueuse à la télévision. Connue comme ministre de la Santé de 2007 à 2010, puis ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale de 2010 à 2012 durant la présidence de Nicolas Sarkozy, cette pharmacienne avait aussi été ministre de l'Écologie et du Développement durable sous Jacques Chirac de 2002 à 2004. Le ministère de la Culture était son rêve. Le voici réalisé.
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