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L’heure était plus aux constats qu’à la négociation lors de la commission paritaire nationale (CPN) de rentrée du 7 octobre entre les syndicats pharmaceutiques et Thomas Fatome, directeur général de la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam).
Concernant l’économie de l’officine, 102 pharmacies vont bénéficier au titre de l’exercice 2019 (contre moins d’une trentaine pour l’exercice 2018) de la clause de sauvegarde individuelle prévue par l’avenant n°11 en cas de perte de marge liée à la réforme de la rémunération. Les pertes calculées par comparaison, à périmètre constant, avec les paramètres de la rémunération de 2017, s’élèvent à 396 369 euros qui sont compensées, à l’euro près, et versées par l’Assurance maladie aux pharmaciens constatant sur 2019 une perte d’au moins 350 euros.
Pour Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), l’augmentation du nombre de pharmacies ayant subi un impact négatif de la réforme touche « des pharmacies avec une activité atypique et importante sur la part de chiffre d’affaires à TVA 2,1% ». Il précise leur profil : « Ce sont des officines qui vendent une proportion importante de médicaments chers à 700 à 800 euros (PFHT), par exemple, des pharmacies ayant une typologie particulière de prescripteurs à proximité, tels que des médecins d’une centre d’ophtalmologie prescrivant beaucoup d’ordonnances de Lucentis », décrit-il.
Les autres chiffres rapportés en CPN pour l’année 2020 concernent l’aide financière Ameli pour venir en soutien des pharmacies mises en difficulté par la pandémie Covid-19. Environ 9 000 officines ont sollicité cette aide pour la période de mars à juillet et ont reçu en moyenne 7 000 euros par mois. « Si globalement, tout le monde s’accorde sur le fait que la pharmacie a bien résisté à la crise, on peut se demander si le réseau officinal aurait aussi bien résisté s’il n’y avait pas eu cette aide », s’interroge Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).
L’autre chiffre de l’année en cours qui a été communiqué a trait à la dispensation adaptée (DAD) : « 12 000 officines ont réalisé cette première intervention pharmaceutique sur juillet et août, en dépit des difficultés de mise en route liées aux éditeurs de logiciels officinaux et de l’absence d’unité syndicale, c’est un excellent signal donné par la profession », se félicite Gilles Bonnefond.
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