Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Moniteur des pharmacies.
Téléchargez gratuitement l'application !
Professionnels de santé, accédez à plus de contenu, réagissez aux actus et bénéficiez de tous les avantages en vous connectant à votre espace personnel.
Si vous n'avez pas de compte,
vous pouvez en créer un gratuitement !
Lors de la rencontre avec Agnès Buzyn, le 16 mars dernier, au ministère de la Santé, Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l’ordre des pharmaciens, s’est engagée à lui remettre avant l’été une feuille de route qui permettra de hisser le niveau de la qualité en officine et d’emmener les pharmacies vers la certification. A cette fin, elle a réuni ce mercredi 4 avril dans les locaux de l’avenue Ruysdaël à Paris, les représentants de la profession (sections A, D et E de l’Ordre, syndicats, groupements et étudiants) pour une première réunion de travail. Celle-ci s’est cantonnée à un tour de table destiné à écouter et recueillir les attentes et les craintes de chacun. Il a permis à la profession d’afficher un consensus. « Le constat qu’il faut améliorer la qualité en officine est unanimement partagé », rapporte Alain Delgutte, président du Conseil central A de l’ordre des pharmaciens.
Pour sa part, l’Ordre défend la certification pour toutes les officines, sachant que pour atteindre cet objectif ambitieux, il faudra y aller par étapes compte tenu de la diversité des officines. « Il faudra établir un référentiel qui soit accessible à tous et accompagner l’ensemble des confrères, le but n’est pas de les mettre devant une page blanche », précise-t-il.
Côté groupements, Laurent Filoche, président de l’UDGPO (Union des groupements de pharmaciens d’officine), soutient le projet de l’Ordre et va même plus loin. « La certification devra avoir un caractère contraignant, sinon on risque de créer un réseau à deux vitesses avec des distorsions de concurrence entre officines », explique-t-il.
Les syndicats semblent moins enthousiastes à l’idée de faire appel à des organismes certificateurs. « L’amélioration de la qualité doit être pilotée de façon organisée et progressive par la profession, et non pas des systèmes externes qui ne sont pas forcément adaptés à la pharmacie », estime Gilles Bonnefond, président de l’USPO (Union des syndicats de pharmaciens d’officine). Philippe Besset, vice-président de la FSPF (Fédération des syndicats pharmaceutiques de France), souhaite également une évolution par étapes. « La FSPF est prête à soutenir des solutions innovantes pour garantir une dispensation de qualité dans tout le réseau. »
En fait, en passant par des organismes certificateurs, les syndicats craignent un désengagement de l’Etat au niveau des inspections en pharmacie et un transfert des coûts liés à la certification vers l’officine.
Les travaux sur la qualité dureront jusqu’à l’été pour aboutir à un projet construit. Par ailleurs, Carine Wolf-Thal a annoncé la création d’un Haut comité de la qualité piloté par l’Ordre et l’édition d’un manifeste sur la qualité dans lequel tous les représentants de la profession seront signataires.
Merci, votre alerte a été bien envoyée.
Merci, votre alerte a été bien envoyée.
Merci, votre alerte a été bien envoyée.
Merci, votre alerte a été bien envoyée.
Vous êtes , identifiez-vous.
Créez un compte gratuit pour avoir votre propre pseudo
Choisissez un autre pseudo dès maintenant
Le manque à gagner lié à la perte des produits de contraste vous inquiète-t-il ?
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !