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Publicité pour la vente en ligne de médicaments : les sites étrangers ont le droit, pas la pharmacie française !
DR
Dans l’affaire judiciaire qui opposait l’Union des groupements de pharmaciens d'officine (UDGPO) et l’Association française des pharmacies en ligne (Afpel) à la société de vente en ligne d’origine néerlandaise Shop Apotheke, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) n’a pas pu imposer les spécificités du droit français, qui interdit à une pharmacie en ligne de faire de la publicité auprès du public pour les médicaments non remboursables par la Sécurité sociale, faute d’une notification du ministère de la Santé français. Est-ce un simple oubli au beau milieu de la crise sanitaire ou un manquement volontaire ? A ce jour, la question reste en suspens, mais Laurent Filoche, président de l’UDGPO, veut en avoir le cœur net : « Un courrier est parti aujourd’hui, adressé au ministre de la Santé, Olivier Véran ». En attendant, les conséquences sont lourdes pour la pharmacie française, car la concurrence risque de fortement s’intensifier, voire de devenir déloyale. C’est une porte grande ouverte pour Amazon Pharmacy et consorts, qui peuvent désormais inonder les boîtes aux lettres des Français de flyers et se livrer à une promotion agressive. A l’inverse des quelque 21 000 pharmacies physiques de notre territoire et autres sites internet de pharmacie sur lesquels l'achat en ligne peut être pratiqué. Eux restent soumis au droit français. « Une situation d’autant plus troublante que la pharmacie française a joué un rôle majeur dans la lutte contre la propagation du Covid-19, a rappelé Laurent Filoche, mardi 21 septembre 2021, lors de la cérémonie de remise du Prix Bruno Soufflet. Je ne pense pas que les pharmacies néerlandaises en ligne puissent tester et vacciner contre le Covid-19 », a-t-il affirmé dans son allocution, tout en ne cachant pas espérer une réaction rapide du ministère de la Santé auprès de la Commission européenne, pour revenir au plus vite à une situation plus sereine.
Encore du en même temps... Faire de la pub pour favoriser la vente de médicaments par internet et donc tous les faussaires potentiels, tout en contraignant par la sérialisation, qui de fait ne sert à rien, les ventes traditionnelles en pharmacie. Youpi !
Je ne vois pas trop le lien avec la sérialisation qui s impose aussi bien aux petites officines qu aux gros groupes. À part que les gros groupes peuvent plus facilement mettre en place / respecter ce type de dispositif. Quitte à prêcher pour sa paroisse, autant rester sur des arguments de bonne foi ;)
Pub pour la vente en ligne =
augmentation des volumes de vente et banalisation des médicaments =
augmentation de la probabilité d'acheter des faux
Il y a pléthore de site qui n'ont rien à voir avec des pharmacies et qui vendent de tout, sans aucun contrôle.
Sérialisation =
augmentation des contraintes des officines et sécurisation de la délivrance de produits qui sont déjà archi contrôlés, et donc ça sert à rien... du moins pour les officines Françaises. (Jamais de faux)
Lire ces 2 informations, quasiment en même temps, c'est pour moi surréaliste et antinomique.
Faut arrêter de regarder le marché du medicaments avec des yeux de gaulois réfractaires, alors que nous nous sommes de fait sur un marché européen, avec des fabricants qui produisent à l échelle européenne. D autres pays sont plus libéraux que nous, sans monopole du pharmacien, il n est pas illogique de voir ensuite des dispositifs pour assurer / vérifier l authenticité du médicament. On peut vouloir préserver notre fonctionnement par monopole, mais il faut accepter aussi les normes de qualité qui sont liées au marché européen. Surtout que la sérialisation, on en fait un fromage, ça va râler parce qu il faudra sortir quelques billets et après on en parlera plus dans un an. On sera juste passé pour des gaulois réfractaires, pour ne pas changer
Plus problématique est effectivement cette inégalité de fait pour la publicité. Soit on l autorise pour tous, soit on l interdit. Mais de toute façon, les mesures qui ne sont pas prises au niveau européen, sur tout ce qui traite de la vente en ligne, ne me semble pas pérenne. Le médicament et les produits de santé sont un marché pour lequel il y aura de la demande de la part des clients et des gros distributeurs. On peut le regretter, mais il faut bien se dire que tout cela n est qu une question de temps et que l on repousse l inévitable.
Que la pub pour les sites de ventes par internet soit réservée aux sites étrangers quel est l'importance ?
de toutes façons cela ne touchera que ceux qui font reposer leur économie sur les ventes OTC ou de parapharmacie, la grande majorité des officines n'étant pas concernée par les ventes internet
D'accord avec ces réactions...
Je précise que je ne suis pas naïf !
- La sérialisation se fera
- La vente de médicaments OTC sur le net, site Français et étranger se fera
- La vente de médicaments à prescription se fera aussi, comme en Allemagne
- La pub avec
- et Amazon tôt ou tard
etc etc...
Par contre, Pascal, après réflexion, je me demande si l oubli de notification du ministère de la santé dans cette procédure n est pas liée à notre mauvaise observance de la sérialisation. Allez savoir si ce n est pas un échange de mauvaise volonté... ;)
Zur Rose, spécialiste de la délivrance d'ordonnances en Allemagne offre à ses patients les 10 euros demandés par ordonnance en Allemagne car basés hors d'Allemagne alors que les pharmaciens Allemands ne peuvent pas le faire .....Zur Rose, basé en Suisse lorgne sur la France .....
- La cour de justice européenne statut dans le sens de la sécurité de délivrance des médicaments ( pharmacie de proximité avec conseil).
-Le ministère de la santé fait la sourde oreille sur un sujet crucial !
( non banalisation de la consommation de médicaments).
-L'état français reste souverain en ce qui concerne la santé ( principe de subsidiarité des lois nationales pour le secteur de la santé.
-Certains pharmaciens semblent satisfaits de l'ouverture à la vente sur internet.
-Les pharmacies françaises ( quelque soit leur taille) seront dans l'incapacité de lutter à armes égales avec les géants d'internet.
( amazon peut être déficitaire sur ses secteurs commerciaux pendant plusieurs années, pas nous ! l'essentiel de ses revenus provenant de la vente de datas).Quid des données de santé revendues à prix d'or ?
- Nous perdrons une partie substantielle de nos revenus au moment ou nous devrons augmenter nos salariés qui quittent de plus en plus la profession !
Conclusion:
Je m'inquiète du manque de lucidité de cette profession !
La vente sur internet n'est pas une fatalité ( les lois sont faites pour cela). La priorité doit rester le patient et le conseil.
Nous aurons ce que nous mériterons !
Il faut quand même retenir que plus de 90% du chiffre d'affaires du réseau est apporté par les patients munis d'une ordonnance et que le C.A OTC est inférieur à 5% du C.A réseau.
Oui la grosse partie de notre CA est réglementé et notre marge est attaquée d'année en année cf plfss 2022 ! sans compter les baisses de rosp !!
Certains trouveront sans doute qu'ils sont encore trop payé pour leur travail.
Les pharmaciens sont corvéables à souhait avec de moins en moins de rémunération !!
Bougez vous ou il ne restera rien pour faire tourner nos officines !!
L'OTC rapporte environ 300 M€ au réseau, soit 4 fois moins que les seules remises génériques.
Depuis 2018 le C.A OTC a perdu plus de 200 M€ et le C.A médicaments remboursables a progressé de 1,5 Mds€
A un moment il va bien falloir se poser des questions sur la réalité économique du réseau et sur notre modèle.
On dit qu'un pharmacien sur deux est en Burn-out, encore une nouvelle qui va améliorer la situation. Il en faut de la Résilience avec nos technocrates.
Marché de l'automédication : 2,08 milliards d'euros
Compléments alimentaires : quasi 1 milliard.
Bien sûr que les enjeux de cette décision sont importants.
C.A réseau 35 Mds€
C.A médicaments remboursable 28 Ms€
Marché automédication 1,6 Mds€ réalisé par moins de 2 000 pharmacies
Marché compléments alimentaires Plus de 850 M€ réalisé par moins de 2 000 pharmacies
Conclusion Idiot du village : 80% des officines qui seront en concurrence directe avec Amazone sont celles qui vendent actuellement beaucoup de ce qu'Amazone vendra. Les autres, generalement petites ,pourront retirer de la rentabilité de cette situation, en etant "point de retrait" pour Amazone,ce qui ne concurrencera pas ce qu'elles ne vendent plus,mais amenera du "passage" chez elles pour les ordos..Par contre, si la Secu continue d' amener progressivement le marché des ordo. vers la vente a marge zero,alors là.....
BREZHONEG Environ 10% des pharmacies seront en concurrence directe avec Amazone où autre distributeur internet sur un marché hors monopole qui ne concerne pas 90% des officines qui ne sont pas toutes petites.
Par contre le médicament remboursable ne se dirige pas vers la marge zéro. En 2020 il représentait plus de 80% de la marge globale du réseau ........ et aurait eu une part plus importante s'il n'y avait pas eu l'avenant n°11
Le remplacement progressif de la marge (des grands modeles,par exemple) par des honoraires de ceci ou cela est pourtant une derive de plus en plus visible.Debrouillez vous pour etre partout, en entretien, en vaccination, au clavier de lo'ordi, en formation DPC ,obligatoire,en presence obligatoire au comptoir, et Secu et CEPS offrent un burn out aux plus beaux AVC.
Ce jour, la FDA Americaine met un serieux coup de frein aux bienfaiteurs de l'Humanité style Amazone:.Voir en dessous :
Co-administration des vaccins Covid-19 et grippe : le délai de 15 jours tombe
DR
La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière commence le 26 octobre prochain. S’il est désormais acquis que les pharmaciens pourront vacciner tous les adultes, y compris les personnes non visées par les recommandations vaccinales à compter du 23 novembre (lire les modalités ici), restait en suspens la question du délai à respecter entre la vaccination antigrippale et la dose de rappel vaccinal contre le Covid-19, qui cible le même profil de personnes.
Dans son avis du 27 septembre, la Haute Autorité de santé (HAS) confirme que la co-administration des vaccins contre la grippe et contre le Covid-19 « ne comporte aucun danger ». « Le risque potentiel serait celui d'une diminution de la réponse immunitaire sur l'un ou l'autre des vaccins, mais les résultats récents d'un essai rapportés par le Joint Committee on Vaccination and Immunisation sont rassurants sur ce point », justifie l’instance, pour qui « cette co-administration est une solution pertinente pour optimiser la couverture vaccinale contre ces deux épidémies. » En pratique, les deux injections peuvent être réalisées le même jour, mais sur deux sites distincts : « un vaccin dans chaque bras », explique la HAS.
Autre confirmation : il n’y a plus de délai à respecter (deux semaines) entre la vaccination contre la grippe et la vaccination contre le Covid-19 lorsque les deux injections ne peuvent se faire simultanément. « Cette règle s'applique par ailleurs à toute association entre les vaccins contre le Covid-19 et les autres vaccins du calendrier vaccinal », ajoute la HAS
Veuillez excuser le melange :je ne souhaitais pas vous faire suive l'article sur les 2 vaccinations, mais la nouvelle breve du Journal Internationaml de medecine,que vous pouvez donc lire en totalité sur J.I.M
Les médicaments achetés sur internet alimentent les overdoses aux Etats-Unis .. La suite est un appel a arreter de commander car ça devient dramatique.
Il suffit donc d'interdire la vente des médicaments sur le net pour résoudre le problème et par la même occasion cela solutionne aussi l'essentiel du commerce des faux médicaments... et donc la sérialisation n'a pas lieu d'être. CQFD
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