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Le protoxyde d’azote ou « gaz hilarant » est de retour sur scène. Les nouveaux chiffres publiés ce jour par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) pointent une forte augmentation des usages détournés du « proto ». 134 cas d’intoxication ont été rapportés aux centres antipoison (CAP) en 2020 et 254 signalements ont été faits auprès des centres d’addictovigilance (CEIP-A). En 2019, ils n’étaient respectivement que 46 et 47.
Les utilisateurs sont toujours majoritairement des jeunes adultes de 21-22 ans, avec une hausse de la proportion de mineurs (20 % des cas déclarés aux CAP et 13,4 % des cas déclarés aux CEIP-A). Faits inquiétants, l’usage de bonbonnes pouvant contenir l’équivalent d’une centaine de cartouches augmente également (20 % des cas d’intoxication), et la consommation n’est plus seulement festive mais devient régulière. Ainsi, près des trois-quarts des déclarations d’addictovigilance sont liées à un usage quotidien et/ou une consommation de plus de 20 cartouches par occasion ou par jour. Conséquence : les cas d’atteinte neurologique et neuromusculaire flambent (myélopathie, troubles de la marche et de l’équilibre, convulsions, tremblements…), de même que les troubles psychiatriques.
Les agences sanitaires alertent donc à nouveau sur les risques, largement sous-estimés par les consommateurs, du protoxyde d’azote. Depuis le 1er juin 2021, la vente ou la distribution de ce dernier aux personnes mineures est interdite.
Yolande Gauthier
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