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Auditionnée le 29 mars par la Commission d’enquête du Sénat sur les pénuries de médicaments et les choix de l’industrie pharmaceutique française, France Assos Santé dénonce aujourd’hui « le chantage à l’augmentation des prix exercé par les industriels ». L’association réclame « que soient enfin appliquées les sanctions prévues pour ceux qui persistent à enfreindre la loi notamment concernant la constitution de stocks de sécurité ou l’information préalable des autorités », ainsi que la transparence sur les prix réels des médicaments et la prise en compte du financement public de recherche/développement et des coûts de production dans la fixation des prix des médicaments.
France Assos Santé met ainsi en cause l’opacité de la fixation des prix et des aides distribuées au secteur pharmaceutique. Selon l’association, les prix pratiqués en France sont dans la moyenne européenne et « certains facteurs mériteraient d’être pris en compte, notamment le volume très important du marché français dont la solvabilité est assurée par la solidarité nationale ».
Si les coûts de production et les prix réels des médicaments sont loin d’être transparents - ce qui a déjà été pointé par différents rapports -, France Assos Santé ne fait aucune distinction entre les prix des produits matures, faibles, et ceux des produits innovants qui peuvent effectivement être très élevés et poser question en termes d’accès aux soins et de soutenabilité financière. Or, ces derniers mois, ce sont les prix très (trop) bas des produits anciens qui sont mis en avant dans le cadre des pénuries et que les industriels, mais aussi les pharmaciens pour les génériques, veulent voir augmenter notamment dans le contexte actuel d’inflation. La hausse qu’ils souhaitent est plutôt modérée : + 5 %. Surtout, ils réclament un arrêt des baisses de prix. Ce que le gouvernement a acté le 3 février 2023 avec un moratoire sur les baisses de prix des génériques stratégiques sur le plan industriel et sanitaire.
Quant à l’argument s'appuyant sur le marché important que représente la France, il est à relativiser en comparaison d’autres pays comme l’Allemagne ou les Etats-Unis. De fait, aujourd’hui, les industriels raisonnent à l’échelle européenne, dont le nombre d’habitants est à peu près équivalent à celui des Etats-Unis. La souveraineté sanitaire nationale va devoir s’appuyer sur une souveraineté sanitaire européenne.
Magali Clausener
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