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La décision du laboratoire Organon de mettre 22 spécialités* au prix du générique (18 médicaments remboursables et 4 médicaments non remboursables) avait fait grand bruit au début de l’été. Cette initiative, entérinée par une parution au Journal officiel du 22 juin, remet en cause la politique de développement du générique en France selon les syndicats de pharmaciens.
Pour faire caisse de résonnance, le laboratoire lance actuellement une campagne de communication auprès du grand public. Les « Organon Originals », tels que sont regroupés ces médicaments pour ne pas les nommer et donc pouvoir communiquer, sont l’objet de messages diffusés en deux vagues à la radio, la première intervenant du 27 septembre au 7 octobre sur RTL, RTL2, France Inter, RFM et Nostalgie. En parallèle, la campagne est visible sur Facebook et YouTube pendant un mois, jusqu’au 27 octobre. D’autres vagues sont prévues d’ici mi-janvier. Par ailleurs, un poster peut être affiché dans les salles d’attente des cabinets médicaux.
Pour Rafik Allaili, président d’Organon France, l’initiative doit permettre aux patients de conserver leurs repères (même nom de médicament, même boîte, même forme, taille et couleur de comprimés, etc.) et de ne pas payer plus pour un princeps.
« Si l’idée est de ne pas changer les boîtes de médicaments, nous n’allons rien changer car cela fait des années que nous délivrons les génériques de ces spécialités, réplique Laurent Filoche, pharmacien titulaire et président de l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO). Les laboratoires qui ont choisi cette stratégie n’en ont tiré aucun résultat. Mais aucun n’avait osé communiquer de la sorte. Choisir la confrontation directe, c’est pour le producteur prendre le risque de se fâcher avec son réseau de distribution exclusif. »
*Les spécialités concernées sont : Aerius (desloratadine), Arcoxia (étoricoxib), Chibro-Proscar (finastéride), Cozaar (losartan), Diprosone crème (bétaméthasone), Ezetrol (ézétimibe), Fortzaar et Hyzaar (losartan + hydrochlorothiazide), Fosamax (alendronate), Inegy (ézétimibe + simvastatine), Maxalt et MaxaltLyo (rizatriptan), Nasonex (mométasone), Norset (mirtazapine), Orgalutran (ganirelix), Sinemet (lévodopa + carbidopa), Singulair (monétlukast) et Zocor (simvastatine). Quatre autres spécialités ne sont pas remboursées : Cérazette, Livial, Mercilon et Varnoline.
Matthieu Vandendriessche
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