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Ce 15 novembre, le syndicat médical, Les Généralistes-CSMF, a organisé une conférence de presse consacré au plan « Ma Santé 2022 » et au PLFSS pour 2019. En ligne de mire : les CPTS qui risquent d’être des « coquilles vides » ; les assistants médicaux qui sont une bonne idée tuée par « une somme de contraintes » inacceptables ; le DMP qui nécessite un volet médical de synthèse pour lequel le syndicat réclame une rémunération.
Concernant le PLFSS, le syndicat monte au créneau sur le montant des économies, la maîtrise des arrêts de travail, la recertification des médecins. Le Dr Luc Duquesnel, président du syndicat, a notamment condamné les deux dispositions concernant les génériques : la justification du « non substituable » via un référentiel de l’ANSM et l’augmentation du reste à charge pour le patient refusant le générique. « Cela va créer des situations conflictuelles et des pertes de temps entre professionnels de santé et patients, pas uniquement les médecins mais aussi les pharmaciens », a-t-il déclaré.
Interrogé sur la « prescription pharmaceutique » par Le Moniteur des pharmacies, alors que les sénateurs ont déposé un amendement dans ce sens, Luc Duquesnel a affirmé que « le sujet qui fait appel aux compétences et aux contours des métiers, ne doit pas partir d’en-haut », à savoir du ministère de la Santé. « Je ne suis pas opposé mais la méthodologie n’est pas bonne. Il faut que cela vienne du terrain, qu’on protocolise les prises en charge dans le respect des métiers. L’amendement a provoqué sur le terrain une incompréhension et un repli sur soi des médecins généralistes. Un décret pour permettre la prescription par les pharmaciens va à l’encontre de l’exercice coordonné », a souligné le président du syndicat. Il a également estimé que les députés retoqueront cette mesure lors de l’adoption finale du PLFSS pour 2019.
Quant à la vaccination antigrippale par les pharmaciens, Luc Duquesnel y est favorable : « La consultation idéale est celle où je n’ai pas à vacciner. Je n’ai pas de consultation dédiée à la vaccination. J’ai tendance à considérer que les piqûres relèvent des infirmières. La problématique se situe plus entre les infirmières et les pharmaciens ».
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