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Ne l’appelez plus « prescription pharmaceutique », dites plutôt « dispensation sous protocole ». Même si cette initiative qui consiste à autoriser la dispensation sans ordonnance de certains médicaments à prescription médicale obligatoire a été rejetée au cours des discussions sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2019, l’Ordre des pharmaciens « ne lâche pas l’affaire ».
Lors de la présentation des vœux à la presse le 24 janvier, Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens a dévoilé les résultats plus que parlants d’un sondage omnibus Viavoice effectué à la demande de l’instance durant le mois de janvier 2019 : 80 % des personnes interrogées s’expriment favorablement sur le fait que les pharmaciens puissent leur délivrer sans ordonnance des médicaments réservés à la prescription. Dans des situations bien identifiées, à risque mesuré : cystites, certaines douleurs et pathologies dermatologiques… Et pour certains médicaments : antibiotiques à visée urinaire, corticoïdes locaux, codéine. A l’image de ce que proposent depuis 2012, avec le système netCare, les pharmaciens suisses, eux aussi confrontés à une baisse du nombre de médecins généralistes.
« Nous demandons à ce que la dispensation sous protocole soit rattachée aux expérimentations prévues dans le cadre de l’article 51 », explique Carine Wolf-Thal. C’est un peu technique, il faut bien le reconnaître mais si les députés n’ont pas adopté l’amendement sur la prescription pharmaceutique, le 26 octobre 2018 ils ont en revanche adopté un amendement à l’article 29 du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2019 permettant aux pharmaciens d’être désignés comme correspondants au sein d’une équipe de soins par le patient dans le cadre de l’article 51 de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) 2018. « De toute façon, on ne reviendra jamais au temps médical disponible que l’on a pu connaître par le passé, conclut la présidente de l’Ordre. Toutes les études montrent que les mesures prises n’y parviendront pas, même en 2035 ».
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