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Les pharmaciens devront se montrer patients pour pouvoir prescrire les rappels de vaccins, même si la mesure est inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2023. Les syndicats pharmaceutiques ont appris lors de la dernière séance de la Commission paritaire nationale (CPN) du 16 décembre que la prescription des vaccins par les pharmaciens prendra (beaucoup) plus de temps que prévu.
Une annonce de l’Assurance maladie qui fait grincer des dents Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques (FSPF), pour qui la vaccination des adultes et des mineurs de plus de 16 ans est le réacteur de la nouvelle convention pharmaceutique, y compris sur le plan économique. « L’Assurance maladie nous explique qu’il faut encore un décret, un arrêté, un avis consultatif de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé et que tous les pharmaciens doivent suivre une formation obligatoire pour pouvoir prescrire », s’agace-t-il. Selon lui, ces différentes étapes pourraient différer le coup d’envoi de la prescription pharmaceutique des vaccins de 6 mois. « En effet, il faut attendre que le cahier des charges de cette formation soit écrit, ce qui pourrait demander 3 mois et nous emmener à la fin mars 2023, pour que les pharmaciens puissent ensuite s’inscrire à cette formation et la suivre sur le second trimestre. »
Sur le plan économique, les deux honoraires créés pour les vaccinations autres que la vaccination antigrippale représentent une manne supplémentaire de 32 M€ au maximum pour le réseau officinal. Avec 6 mois dans la vue (dixit Philippe Besset), le réseau ne pourra plus que compter sur la moitié en 2023.
Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), estime que cette formation devrait concerner environ 60 000 pharmaciens et préparateurs. « Certains d’entre eux se sont déjà formés dans le cadre du DPC, il faudra donc que leur formation soit validée rétroactivement si elle est conforme au cahier des charge, ou ne faire qu’une formation complémentaire s’il y a besoin, pour éviter d’avoir à refaire toute la formation », demande-t-il.
François Pouzaud
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