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La société belge de e-parapharmacie créée en 2010, Pharmasimple, qui a repris les sites français Pharmazen et 1001Pharmacies, va petit à petit réduire ses investissements en e-commerce pour acheter des… officines physiques. Une opération possible en Belgique, contrairement à notre pays. « Désormais, nous sommes convaincus que le business de la pharmacie en ligne ne gagnera pas d’argent », estime Michaël Willems, cofondateur avec son épouse pharmacienne Annabelle Thiry, et président de l’entreprise qui a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de 30 M€ (en recul de 33 %), dont « 85 % en France ». « Le marché va encore se durcir. Cela deviendra encore plus compliqué de fidéliser en ligne. Le seul moyen de s’en sortir c’est d’être en face des clients et de les conseiller », conclut celui qui a commencé à remonter ses prix en ligne et à diminuer ses investissements en référencement.
Revirement stratégiqueLa transformation du modèle fait l’objet d’un financement de 200 M€ sous forme d’obligations convertibles, auprès du fonds Alpha Blue Ocean. Cette décision intervient après deux événements majeurs. « En 2021, Pharmasimple devait être racheté par Intermarché mais l’affaire a capoté au dernier moment », révèle Michaël Willems, qui dit aussi avoir eu des « actionnaires prédateurs » au sein du capital de Pharmasimple. Après un « nettoyage » de l’actionnariat, Pharmasimple a déjà acheté sept officines en Belgique (quatre arborent déjà le nom Pharmasimple en façade, début mai). La société espère en compter 15 à la fin de l’année, et ensuite, en reprendre au rythme de 30 par an. Pour ce réseau, tous les achats seront « centralisés sur notre entrepôt », détaille celui qui n’entend pas imposer une enseigne avec des codes identiques pour tous, mais au contraire garder l’ADN de chaque officine. Quant au test de bornes Pharmasimple qui devaient être implantées dans toutes sortes de commerces, « il est en pause. Nous le réactiverons quand le réseau d’officines sera stabilisé », indique Michaël Willems. La borne pourrait alors servir à proposer ce qui est disponible à l’entrepôt, mais pas vendu par l’officine où elle est installée.
Fabienne Colin
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