Pénurie de médicaments : un plan d’action « ambitieux » d’ici fin juin
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Les ruptures de stock de corticoïdes injectables ou oraux ont été la goute d’eau. Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a été interpellée sur son action pour gérer les pénuries de médicaments par la députée Agnès Firmin Le Boldo (UDI, Agir et indépendants, pharmacienne au Havre, Seine-Maritime) à l’Assemblée nationale ce mercredi 29 mai.
« Nous avons besoin d’avoir un plan ambitieux de lutte contre ces pénuries » a tonné la ministre de la Santé, et a révélé la finalisation d’un plan d’action « concret, opérationnel, nourri par les propositions des acteurs et des rapports, ainsi que par les propositions des associations de malades », qui devrait être présenté d’ici fin juin.
Le plan se décline en 3 axes. Le premier se concentre sur la transparence et l’information du public et des professionnels de santé « pour que tout le monde soit informé à la fois des risques de rupture et des moyens de les palier », expose Agnès Buzyn. Le deuxième axe vise à lutter contre les pénuries des médicaments par des actions tout le long du circuit de production du médicament : « Nous avons aujourd’hui un arsenal juridique solide qui s’est considérablement renforcé ces dernières années avec le plan de gestion de pénuries », explique la ministre. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a été désignée chef de file de cette action, avec des objectifs à atteindre.
Le troisième axe du plan aura pour but de renforcer la coordination au niveau national et européen, car « c’est un problème mondial », affirme Agnès Buzyn.
«Nous avons aujourd’hui besoin d’avoir des réponses coordonnées entre tous les pays voisins partenaires. J’en ferai ma priorité dans les mois qui viennent, vous pouvez compter sur mon entière détermination » a conclu la ministre, d’un ton ferme.
Les dernières réactions
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Et augmenter le prix des médicaments, cause principale de la pénurie, n'est bien sur pas envisagé.
Les déclarations guerrières de Madame Buzin, risque bien d'être de la gesticulation.
La pharmacie a rejoint la cohorte des professions de santé sacrifiées par les comptables de la République. -
Le systeme medico social francais est la seule branche de notre economie qui fonctionne comme fonctionnaient les secus des pays communistes.Il est donc tout a fait normal qu'apparaissent au cours des années des penuries, des refus de faire suivre les prix selon la verité economique, des controles tatillons avec menace de repression,etc.Et que l'on rende responsables des problemes les producteurs,n'est ce pas : a fusiller, les saboteurs riches koulaks!!!!
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les riches koulaks qui ont exporté toute la chimie fine et la production de matières premières dans des pays à faible coût pour gaver leurs actionnaires, nous rendant totalement dépendants de ces pays émergents, qui, eux, ont bien compris où était leur pouvoir! d'abord, faire payer les transports à leur coût réel, ensuite rapatrier au moins une partie des fabrications de matières premières, ensuite, arrêter de considérer que le prix du médicament est la clé de toutes les économies. Ce n'est ni du communisme, ni du totalitarisme mais du bon sens.. et en politique, le bon sens est rare et coûte souvent très cher. Donc, leur "plan ambitieux", sérieux, j'y crois pas!
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c'est l'adjoint qui parle :
Ne faisons pas semblant de découvrir les joies de la mondialisation, c'est peut-être un juste retour des choses, que de donner aux pays fabricants de nos matières premières, ce pouvoir là. "Oh la la si j'étais riche" tous veulent chanter de belles chansons et c'est pourquoi nous assistons aujourd'hui aux USA et en Europe au retour d'u certain protectionnisme. -
Effectivement, c'est humain,tout le monde essaye d'optimiser ses revenus et ses couts, pour s'en mettre plus dans la poche Mais en France, la situation est faussée par un enorme organisme en situation de monopole qui estime que c'est dans sa poche que doit aller le resultat des efforts du reseau.L'ecart des prix" public" des medicaments avec les pays voisins a economie a peu pres au meme niveau, soit 15% environ,est un bon indicateur de ce qui est abusivement et excessivement prélevé sur les autres maillons de la chaine.Il faut desormais assurer la Protection Sociale en utilisant un autre outil que la Secu, bien adapté a l'Apres Guerre, mais desormais a mauvais rapport benefice /inconvenients pour la Société et son Economie.
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N'oublions pas que si les industries, ont quitté la France, c'est pour échapper à des normes environnementales, drastiques, et a des coûts salariaux exorbitants, dans une concurrence mondiale exacerbée.
Tant que nous continuerons, dans cette voie, nous verrons nos industries partir. -
Tous les industriels n'ont pas quitté la France, loin de là !!! Mon usine produit 99% des principes actifs d'une certaine marque française. En revanche, les écarts de prix entre la France et ses voisins font qu'il vaut mieux vendre ailleurs (merci la sécu !)
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