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Attendu depuis la loi HPST de 2009, le décret relatif aux conseils et prestations pouvant être proposés par les pharmaciens d’officine a enfin paru au Journal officiel du vendredi 5 octobre 2018 pour entrée en vigueur samedi 6 octobre. « Les outils d’observance, de la préparation des doses à administrer (PDA) jusqu’à la dispensation à domicile, sont ouverts grâce à ce texte », se réjouissait ce même 5 octobre, Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) le 5 octobre.
La PDA, justement. Voilà un sujet qui a conduit Alain Grollaud, directeur général d’Optipharm à pousser dans leurs derniers retranchements Philippe Besset, vice-président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et Gilles Bonnefond, venus débattre de l’avenir de la pharmacie lors du congrès du groupement le samedi 6 octobre à Bordeaux (Gironde). « On y va ou on n’y va, on fait quoi ? L’auditoire a besoin d’une réponse concrète », a insisté le directeur. « On a le décret " services ", il faut maintenant que sortent les bonnes pratiques, lui a répondu du tac au tac Gilles Bonnefond. Pratiquer la PDA est une chose, la facturer en est une autre. En attendant, vous pouvez commencer à vous poser la question de savoir avec quels outils vous allez travailler et comment vous allez vous organiser. » Et de s’emporter : « Je ne veux pas entendre parler de sous-traitance sur ce sujet. Je veux que chaque groupement puisse proposer un service à ses adhérents. »
Philippe Besset ne dit finalement pas autre chose, même s’il le dit différemment : « Oui, tu peux faire, oui tu peux facturer et oui tu seras pleinement responsable ». Selon l’interprétation du vice-président de la Fédé, si problème médicolégal il y a, le pharmacien sera en effet entièrement responsable le temps que les bonnes pratiques sortent. Traduction : vérification impérative des contrats d’assurance.
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