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Le deuxième volet de l’étude Pharmed’insight, à laquelle une centaine d’officines ont répondu on-line, du 12 au 17 mars 2020, dresse un nouvel état des lieux de la crise sanitaire à laquelle les pharmaciens doivent faire face.
Tout d’abord, 93 % d’entre eux assument leur rôle de conseil et d’accompagnement au comptoir et 77 % ont mis en place des mesures d’aseptisation des lieux (gel hydroalcoolique disponible pour les patients et les équipes sur place, port du masque pour l’équipe, nettoyage des lieux plus fréquent…). Dans ce contexte de crise sanitaire, les pharmaciens ont su s’adapter, malgré leur inquiétude face à la propagation du virus (56 %). Pour près de la moitié d’entre eux, ce sentiment est renforcé par le sentiment que les règles de confinement et les consignes d’hygiène ne soient pas bien respectées par la population. A cela s’ajoute, pour 78 %, l’angoisse d’une éventuelle pénurie de certains médicaments à moyen terme, notamment ceux fabriqués hors d’Europe.
En matière d’interprofessionnalité, la crise du Covid-19 n’a pas encore réellement fait bouger les curseurs : 59 % des pharmaciens regrettent ne pas travailler en collaboration plus étroite avec les médecins généralistes alentours. En revanche, les actions menées par l’Ordre des pharmaciens et les syndicats sont jugées « utiles dans le quotidien de la profession ». 73 % des pharmaciens considèrent recevoir des mises à jour et des informations régulières par l’Ordre des pharmaciens et 62 % déclarent que les syndicats jouent un rôle important dans cette crise. A contrario, les officinaux pointent un manque de reconnaissance de la part du gouvernement vis-à-vis de leur profession. Un pharmacien sur deux regrette de ne pas être davantage impliqué dans les décisions prises par le ministère de la Santé. 56 % pensent d’ailleurs que l’Ordre des pharmaciens n’est pas assez écouté par le gouvernement.
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