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Dans le cadre de l’article 51 de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2018 sur l’innovation organisationnelle, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), le Syndicat des médecins libéraux (SML) et la Fédération nationale des infirmiers (FNI) ont déposé le « projet Gélule » auprès des services de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS). Il s’agit d’une expérimentation sur la prise en charge coordonnée par les acteurs de santé en ville de patients âgés polymédiqués, maintenus à leur domicile et désorientés, afin d’améliorer l’observance de leurs traitements et de prévenir l’iatrogénie.
« Cette patientèle représente aujourd’hui 4 millions de personnes, dont un million sont des personnes alitées qui ne se déplacent plus à la pharmacie et font appel à une infirmière pour aller chercher leurs médicaments chez le pharmacien », pose Philippe Besset, président de la FSPF.
Pour mener cette expérience nationale, « le projet Gélule » a retenu 2 000 de ces patients et a besoin de 50 à 100 pharmaciens d’officine volontaires. Ceux-ci réaliseront la préparation des doses à administrer (PDA), l’infirmier(e) aura en charge l’administration des médicaments et sa traçabilité, tandis que le médecin sera responsable de la conciliation médicamenteuse et des adaptations des traitements.
La coordination des soins et l’échange d’informations entre ces trois professionnels de santé seront assurés par un dispositif commun de prise en charge du patient. L’opérateur technique, pour cette expérimentation, est Medissimo qui met à disposition son logiciel de traçabilité.
Le budget de cette expérimentation prévue sur deux ou trois ans s’élève à 4 millions d’euros. Les trois professionnels de santé seront rémunérés, chacun, 30 €/patient/mois. Les trois syndicats attendent le feu vert de la DGOS avant de présenter leur projet à Agnès Buzyn, ministre de la Santé.
Après les tensions créées par la vaccination en officine, « ce projet a le mérite d’enterrer la hache de guerre avec les infirmières », souligne Philippe Besset. Cette expérimentation est aussi un moyen de pallier l’absence de décret sur la PDA sans lequel le pharmacien ne peut pas être rémunéré pour ce service.
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