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De 8 à 10 % de la population française n’aurait pas de médecin traitant et l’accès aux spécialistes s’est dégradé. « Les Français se plaignent à leurs élus qui essaient de trouver des solutions. Elles sont toujours mauvaises, simplistes et inefficaces », a expliqué Jean-Paul Ortiz, président de la CSMF. Et d’ajouter : « Mettre fin à la liberté d’installation ne résoudra rien ». Parmi les propositions, on peut noter la simplification et le regroupement des aides à l’installation dans les zones sous-denses. La CSMF souhaite aussi que l’exercice regroupé sous toutes ses formes soit favorisé et accompagné notamment par les ARS. Elle demande aussi que l’exercice multisites soit soutenu avec une majoration de 30 % des honoraires, des locaux mis à disposition des médecins par les collectivités et un défraiement des frais de déplacement pour les médecins. Le syndicat réclame un assistant médical par médecin dans les zones sous-denses et une coordination avec les infirmiers en pratique avancée sous la supervision du médecin et dans un cadre protocolisé.
La valorisation de la consultation est aussi une proposition de la CSMF.
Enfin, la CSMF est « totalement opposée » à la Grande sécu, l’un des scénarios du rapport du Haut conseil de l’assurance maladie remis récemment à Olivier Véran, ministre de la Santé. Pour Jean-Paul Ortiz, ce scénario, marque une « étatisation complète d’un système de soins avec disparition du caractère libéral des professionnels de santé et émergence, à côté, d’une véritable médecine libérale accessible seulement aux plus fortunés ». Le scénario du « décroisement » de l’assurance complémentaire et de l’assurance maladie obligatoire (AMO) qui nécessiterait la définition d’un panier de soins pris en charge par l’AMO qui se réduirait aux gros risques et à l’ensemble des soins pour les populations défavorisées, déplaît également au syndicat. « C’est un scénario qui ouvre la porte aux réseaux de soins et à cette médecine à deux vitesses, clairement calqué sur le modèle américain. Nous sommes opposés à ce scénario car cela tourne le dos à cette médecine libérale et sociale à laquelle nous sommes très attachés », a précisé Jean-Paul Ortiz.
Magali Clausener
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