Masques : la profession refuse d’être une simple exécutante - 12/06/2020 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
12/06/2020 | Le Moniteur des pharmacies.fr ..

Masques : la profession refuse d’être une simple exécutante

smiley, colère, masques, covid Pixabay


Le dernier DGS-urgent, en date du 11 juin, est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. La DGS demande en effet aux pharmaciens de distribuer des masques aux opérateurs funéraires. Au total, les officinaux doivent gérer les masques chirurgicaux et FFP2 pour 23 professions, sans compter les patients. Ce dernier ajout est l’ajout de trop. Dans une lettre commune adressée le 11 juin au ministre de la Santé, l’Ordre (conseil national et section A), la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) s’insurgent. « Suite à notre rencontre, vous aviez demandé à vos services d’associer étroitement l’Ordre des pharmaciens et les syndicats à la construction et à la communication de la doctrine et des modalités de distribution des masques qui évoluent régulièrement, expliquent-ils. Si cette demande a été respectée pendant les premières semaines qui ont suivi notre rendez-vous, les décisions sont désormais prises par vos services sans que nous ne soyons consultés ni informés. » Et de citer le dernier message de la DGS.

Laisser le ministère se débrouiller seul ?

« Nous avons accompagné le ministère pendant toute cette crise sanitaire, et vous avez salué, à cet égard, la mobilisation du réseau pharmaceutique. Nous ne pouvons donc pas accepter d’être traités comme de simples exécutants. » L’Ordre et les syndicats demandent donc au ministre « de rappeler à vos services l’importance de cette méthode de travail ». Et de conclure : « Sans cela, nous n’aurons d’autres choix que de laisser vos services gérer seuls la distribution des masques aux professionnels et aux patients ».



Magali Clausener

Les dernières réactions

  • 13/06/2020 à 06:41
    Sidonie
    alerter
    L'occasion est trop bonne de refuser systématiquement les Colis de masques émanant du Stock "tiré" et de faire l'opération stock "refusé".
  • 13/06/2020 à 08:11

    alerter
    On ne peut jamais faire les choses juste pour rendre service, une fois de plus on passe pour des épiciers.... notre profession est lamentable .m
  • 13/06/2020 à 08:12

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    Enfin !!!
  • 13/06/2020 à 08:39
    stephanelmr
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    Il était remps !
  • 13/06/2020 à 08:46

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    Enfin!!! Il a fallu la dernière goutte!
  • 13/06/2020 à 11:53
    aelia86
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    Et bien! Ça se réveille? MIRACLE

  • 13/06/2020 à 20:19
    lulu
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    Lamentable. On saurait pu passer pour des professionnels de santé mais on retombe dans la catégorie petit chef de rayon . ..
  • 14/06/2020 à 00:59

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    Histoire différente... pays différent mais une profession de + en + réduite à de l'épicerie...
  • 14/06/2020 à 17:54

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    Si on m'avait dit à la fac que je serai un distributeur professionnel de masque, jamais je choisis ce metier .....
  • 16/06/2020 à 07:40
    rab74
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    où est le rapport avec l'épicerie? 2 choses sont lamentables: on a attendu 3 mois avant de se préoccuper des opérateurs funéraires (de même qu'on avait oublié préparateurs et préparatrices et qu'on ne les a pas inclus dans le dispositif d'accueuil des enfants), et on oublie un peu facilement que, libéraux, on a besoin de revenus pour payer honorablement nos salariés, leurs formations et les investissements nécessaires à la modernisation de nos entreprises. Ceux qui veulent faire du bénévolat (dont je suis), ne doivent pas tout mélanger: outil de travail et action sociale, même si les deux doivent converger. Le travail gratuit est une hérésie souhaitée par les plus nantis...aucun de nos ministres n'a renoncé à son salaire pendant la crise, même si certains n'ont pas fait le taff, que je sache? arrêtez de vous flageller, faites vous respecter!

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