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Samedi 27 novembre, les pharmacies martiniquaises ont fonctionné à « guichet fermé ». Concrètement, elles n’ont pas accueilli les patients dans leurs locaux. « C’est une action plutôt symbolique, car il n’est pas question d’impacter la patientèle, explique Jordi Zecler, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) de la Martinique et titulaire à Saint-Joseph. Mais nous voulions ralentir l’accès aux officines pour montrer notre désaccord avec la violence envers les pharmacies et les professionnels de santé - médecins, pharmaciens, infirmières, kinés - qui sont empêchés de circuler, alors que c’est vital pour les habitants. » Plusieurs officines ont, en effet, été brûlées, pillées et cambriolées. De fait, l’Ordre des pharmaciens a manifesté, le 25 novembre, son soutien aux pharmaciens antillais en condamnant fermement ces actes de violence « intolérables ». L’Ordre invite d’ailleurs les pharmaciens antillais victimes de violences et de dégradation à saisir la commission d’entraide et de solidarité de l’Ordre. Et il se réserve la possibilité de se porter partie civile dans les affaires visant les pharmaciens. Pour autant, la situation qualifiée d’anarchique par Jordi Zecler, a incité les officinaux à suspendre les gardes de nuit. « Les menaces d’agression voire d’extorsion à certains barrages, même si c’est le fait d’une minorité, font courir des risques aux pharmaciens et à leurs collaborateurs », remarque Jordi Zecler.
Dans ce contexte et alors que le Covid-19 circule toujours dans l’île, les pharmaciens poursuivent néanmoins la vaccination. « Les pharmaciens ultramarins œuvrent jour après jour pour expliquer les bienfaits de la vaccination, prévenir les réticences et convaincre la population. Je déplore que la profession se trouve exposée à des agissements, certes minoritaires, mais inadmissibles au regard de leur engagement », a fait valoir Brigitte Berthelot, présidente de la section E (outre-mer), dans le communiqué de l’Ordre. « Je continue de vacciner, surtout des personnes âgées, mais globalement la couverture vaccinale n’augmente pas », observe de son côté Jordi Zecler. Et d’ajouter : « C’est problématique d’expliquer que la vaccination est le seul moyen efficace pour lutter contre la pandémie. Les gens ont peur d’être empoisonnés par les vaccins ».
Magali Clausener
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