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Le jeudi 13 janvier, Thomas Fatôme, directeur général de la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam), a surpris les syndicats de titulaires en leur proposant un projet de transformation des tranches de la marge des pharmaciens sur la dispensation des médicaments remboursables.
Portant sur la tranche allant de 150 à 1930 euros en prix fabricant hors taxe (rémunérée avec une marge de 5 % en 2020), « cette modification conduit à faire baisser la marge sur les médicaments chers », glisse Gilles Bonnefond, porte-parole et conseiller du président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Alors même que ce syndicat défend l’inverse, une revalorisation de cette tranche dans la nouvelle convention pharmaceutique.
« Nous attendons des propositions qui soient conformes aux objectifs d’augmentation de la marge des pharmaciens, sans jamais obtruer la voie sur les pans d’activité en expansion », explique-t-il.
Ce projet a été immédiatement rejeté par les deux syndicats pharmaceutiques. « L’heure n’est plus aux transformations des paramètres de la marge, nous voulons une véritable convention métier et un modèle économique qui mette en place une garantie sur la rémunération de la dispensation par rapport aux baisses de prix et des volumes », a plaidé Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) devant le directeur de la Cnam.
Il attend beaucoup du prochain avis de la Haute Autorité de Santé (HAS) sur la vaccination des adultes, attendu pour fin janvier. Selon lui, un élargissement de la vaccination des adultes en officine est « le réacteur de la nouvelle convention pharmaceutique ». Un enjeu également stratégique pour l’USPO qui demande une revalorisation de l’acte vaccinal.
Les officines n’étant pas dans une situation d’urgence sur le plan économique, les négociations sur la rémunération pourraient se prolonger au-delà de la deadline initialement prévue (avant les élections présidentielles), laissant ainsi du temps pour les simulations.
François Pouzaud
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