« Les chiffres du marché du médicament générique pour 2017 sont alarmants », constate le Gemme, association regroupant une vingtaine d’industriels du médicament générique et des biosimilaires, dans un communiqué publié le 8 février 2018.
Et la remarque n’est pas si exagérée que cela. En 2017, sans les échéances de brevets de cette année, le marché signe un recul de 2,4 % en volume et de 3,9 % en valeur.
Selon le Gemme, les seuls moteurs du marché sont l’arrivée de nouveaux médicaments génériques et la progression de la substitution officinale (80,7 % en 2017 versus 79,7 % en 2016) « qui permettent d’amortir le choc » et de tout juste stabiliser le marché à + 0,3 % en volume et + 0,2 % en valeur.
Ces données sont cohérentes avec l’analyse livrée par Philippe Gaertner, président du syndicat FSPF, le 1er février dernier.
Sur les 40 millions d’euros de progression du marché entre 2016 et 2017, 36,4 millions proviennent de la rosuvastatine, selon des chiffres IMS-Pharmastat (Groupe Iqvia).
Pour Erick Roche, président du Gemme, « cette tendance est d’autant plus inquiétante et paradoxale que la France reste très en retard par rapport à ses voisins européens en termes d’utilisation des médicaments génériques ». En nombre d’unités, les médicaments génériques représentent désormais 36,2 % du marché pharmaceutique remboursable, contre 19,24 % en chiffre d’affaires.
Des baisses de prix à hauteur de plus de 160 millions d’euros sont déjà programmées pour 2018. Un montant qui s ‘ajoute aux 800 millions d’euros enregistrés sur les 5 dernières années.
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