Marché de l’automédication en 2019 : grosse panne de croissance !
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Le marché du « Selfcare » (marché couvrant les médicaments à prescription médicale facultative d’automédication, les dispositifs médicaux non remboursables et les compléments alimentaires) marque le pas et sa principale composante, le médicament d’automédication représentant (à 57 % de ce marché), continue de chuter en 2019. Tel est le bilan famélique présenté ce jeudi 6 février par l’Association française de l’industrie pharmaceutique pour une automédication responsable (AFIPA). En panne de croissance (0 %) à 3,7 milliards d’euros (source : Openhealth Company), le Selfcare enregistre toutefois de bonnes performances sur les DM (+5,6 %) et les complémentaires alimentaires (+5,6 %). De quoi compenser la baisse des médicaments d’automédication (-4 %), ce segment ayant été touché l’année dernière par des décisions réglementaires défavorables (relistages, retraits du libre accès) dont certaines ont été anticipées par les patients-consommateurs. Faisant allusion au retrait du libre accès du 15 janvier dernier du paracétamol, des AINS et de l’alpha-amylase et à l’annonce des pouvoirs publics en 2019, Christophe de la Fouchardière, président de l’AFIPA, explique que « tout changement réglementaire génère des habitudes différentes des patients auprès des pharmaciens. »
L’évolution des prix n’explique en rien ce nouveau coup de frein du marché OTC (médicament non remboursable de vente libre), ceux-ci ayant involué en cinq ans (-0,7 %), alors que l’inflation a été de +1,0 %, maintenant ainsi une accessibilité économique de ces produits.
Cette contreperformance du Selfcare accentue le retard français en matière d’automédication par rapport aux principaux pays de l’Union européenne. Avec une dépense moyenne d’automédication par an et par habitant de 33,50 €, soit deux fois moins que les pays ayant développé ce marché (source : AESGP, sur la période 2013-2017), notre pays reste en queue de peloton.
Les dernières réactions
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Ils pourront se rattraper chez Amazon entre Happy hour,open bar et black friday!
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C'était prévisible, et ce n'est pas fini!! Nombre de "pseudo- médicaments" (à base de miel, de sirop de machin-bio...) ont logiquement pris un statut de DM ou de Complément alimentaire (moins contraignant)...et sur ce marché (des DM et CA), le circuit pharmaceutique n'est pas concurrentiel, et -de plus- finit par perdre sa crédibilité.
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Et puis, comme ce n'est pas remboursé,on a droit à : "non merci ,y' m'en reste a la maison".
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Pour rappel PF qui fait sauter ses AMM le suivant c'est Fluocaril ,même en se regroupant à 42 si il reste que les stups on aura le temps d'aller à la pêche...
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Et notre genial Bercy saute sur l'occasion pour placer son Amazone (et les autres bandits).Mais comme le dit tres justement un confrere sur Celtinews.,c'est tres stupide de donner ce marché a ces grosses societés mondiales qui refuseront de payer des impots en France, et qui vont tuer nos employés, qui en payent ,et nos officines qui en payent aussi..Bien joué Bercy !
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Bien d'accord avec olivier 91. Je bois vos paroles. Et vais même si ça continue changer mon enseigne en Miellerie ....Les dispositifs médicaux sont une vaste arnaque qui décrédibilise notre diplôme. Arrêtons de tout gober des labos et de leur chef de produit ( qui ne sont plus pharmaciens depuis longtemps) et boycottons ces DM (qui n'auraient jamais du être créé ) . REGARDEZ LE SUBTERFUGE : un produit qui est très loin d'être un medicament, a le terme "medical" dans son appellation.
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L'automédication n'a jamais été un facteur de croissance du réseau officinal et est en baisse depuis 10 ans. Les DM et les compléments alimentaires n'ont rien à voir avec l'automédication et sont distribués par d'autre circuit et par Amazone. Il est dommage que l'AFIPA fasse un amalgame et associe les serviettes hygiéniques ou autre DM à l'automédication.
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C'est quoi le facteur de croissance du réseau officinal....les honoraires??
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Le seul facteur de croissance de l'économie officinal depuis des années est le vieillissement de la population qui fait progresser le nombre de traitements chroniques.
La population dans laquelle se retrouve le plus grand nombre de patients chroniques va progresser de près de 40% dans les 10 prochaines années. -
C'est même pire ,on a un facteur de croissance en trompe l'œil avec les médicaments chers ppur ne pas dire très chers ...cf dernier en date hépatite C .Ce qui permet aux pouvoirs publics de dire , voyez vos chiffres de quoi vous plaignez vous ,double effet kiss cool !
Quel serait le chiffre réel sans médicaments chers compte tenu que tout le vignetté pas cher à baissé de façon continue et fortement depuis des années et que le NR/para c'est la guerre des prix ?
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