Malades chroniques : connectés mais pas trop - 15/02/2019 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
15/02/2019 | Le Moniteur des pharmacies.fr ..

Malades chroniques : connectés mais pas trop

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Alors qu’on ne cesse de parler du numérique dans la santé, quels sont les usages des patients ? Une étude exclusive « Impact des nouvelles technologies sur la santé et la qualité de vie des personnes vivant avec une maladie chronique », menée par le collectif (Im)Patients Chroniques & Associés, en partenariat avec la Chaire Réseaux Sociaux et Objets Connectés à Institut Mines-Télécom Business School, révèle que seuls 8,9 % des malades chroniques sont « hyperconnectés », c’est-à-dire utilisent à la fois Internet, des applications mobiles et des objets connectés. Les « hypoconnectés », ceux utilisant rarement Internet et pratiquement pas d’applications et d’objets connectés, sont 71,8 %. Quant aux « biconnectés » (utilisation fréquente des applications mobiles et internet, mais pas des objets connectés), ils représentent 19,3 % des répondants.

Pour les patients, Internet contribue le plus à améliorer leur vie avec la maladie chronique : meilleure compréhension du traitement pour 65 %, et du parcours de soins pour 63 %, sortie de l’isolement ou meilleur vécu de la maladie pour 60 %, renforcement du dialogue avec le médecin pour 53,1 %. L’étude démontre aussi que les personnes les plus connectées sont celles chez qui l’empowerment (ou autonomisation) est le plus développé : elles se décrivent ainsi comme des personnes plus actives dans les échanges et la prise de décision quant à leur traitement, en posant des questions à leur médecin et en partageant leurs opinions avec lui. 
Quelle que soit leur connectivité, les patients perçoivent néanmoins les limites d’Internet : 75,8 % pensent qu’il est difficile de faire le tri pour choisir des informations fiables et 71 % estiment qu’Internet est susceptible d’induire des erreurs d’autodiagnostic. Pour 45 %, l’usage d’Internet peut avoir des conséquences négatives sur le plan émotionnel, avec un rappel trop important de la maladie dans la vie quotidienne et une augmentation de stress et d’anxiété. 



Magali Clausener

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