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Moyens insuffisants pour la recherche fondamentale, baisse de l’attractivité des universités françaises, manque de liens entre les entreprises et le monde académique, déclin de la France sur le marché des brevets, essais cliniques qui pour beaucoup ne respectent pas les bonnes pratiques, politique de fixation des prix inadaptée aux nouveaux enjeux de l’innovation… Dans sa dernière note de synthèse, le Conseil d’analyse économique (CAE) dresse la longue liste des facteurs qui ont nourri le retard pris par la France en matière d’innovation pharmaceutique.
Dans cette note, les deux auteurs, Margaret Kyle, professeur d’économie à Mines ParisTech et Anne Perrot, Inspectrice générale des finances et membre du CAE, formulent pluieurs recommandations : augmenter les fonds publics alloués à la recherche fondamentale, renforcer les collaborations entre universités et start-ups, réserver les financements publics aux essais cliniques avec des normes élevées de preuve scientifique, permettre au niveau européen l’élaboration de contrats dont la durée de l’exclusivité commerciale varie en fonction du degré d’innovation du médicament…
« Nous recommandons également d’améliorer la cohérence des règles de fixation du prix des médicaments innovants et la possibilité de le faire évoluer sur la base des données en vie réelle afin d’optimiser l’arbitrage entre l’efficacité et le coût. Pour ce faire, il faudrait encourager l’expérimentation de contrats de rémunération à la performance et d’autres nouveaux modes de fixation des prix », a souligné Anne Perrot lors d’une conférence en visio au café Nile, le 17 février. Cette note a déjà été présentée aux cabinets du président de la République, du Premier ministre et du ministre des Solidarités et de la Santé. Elle alimentera aussi la réflexion du Conseil stratégique des industries de santé (CSIS) qui a démarré ses travaux le 11 février.
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