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Afin de faire le point sur le DIPA (Dispositif indemnisation perte d’activité), la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) ont rencontré ce matin du 3 septembre Thomas Fatôme, directeur général de la Caisse nationale de l’Assurance maladie. « Les pharmaciens ont touché au total 70 millions d’euros d’aides, ce qui est peu par rapport au 1,3 milliard d’aides versé à l’ensemble des professionnels de santé libéraux », souligne d’emblée Philippe Besset, président de la FSPF. « 8 à 9 000 pharmacies ont perçu des avances dans le cadre du DIPA », complète Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO.
Beaucoup d’entre elles vont recevoir un complément aux sommes déjà versées, mais d’autres vont devoir rembourser une partie des aides reçues. Le montant peut atteindre quelques milliers d’euros. Mais les deux syndicats ne s’émeuvent pas de la situation. « Beaucoup de pharmaciens ont vu leur activité chuter en mars et avril 2020 et ont fait une demande d’aide. Mais l’activité a repris en mai et juin, d’où des sommes trop perçues », explique Philippe Besset. « Nous le savions dès la mise en place du dispositif qu’il y aurait des régularisations, ajoute Pierre-Olivier. La « moulinette » a été conçue très vite et le calcul a été réalisé sur des mois glissants. Enfin, certains pharmaciens n’ont pas déclaré toutes les aides déjà perçues comme le chômage partiel. »
Seul regret pour les deux syndicats : la problématique des produits chers. Certaines officines ont en effet dispensé des médicaments coûteux en 2020 alors que leur chiffre d’affaires global avait diminué. « Mais cette particularité est impossible à gérer dans l’urgence », remarque Philippe Besset. En clair, le calcul des aides ne prend pas en compte cette particularité.
Quoiqu’il en soit, les pharmaciens ont deux mois pour rembourser à l’Assurance maladie, mais ils peuvent demander un échelonnement sur 12 mois.
Magali Clausener
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