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Le 28 juillet était la Journée mondiale contre l’hépatite et à cette occasion l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a délivré quelques messages de rappel à destination à la population européenne qui se trouve en période de vacances et de voyages. « Certaines activités associées aux vacances d’été peuvent présenter un risque particulier d’infection », indique l’OMS sur son site internet.
Concernant l’hépatite A, d’origine alimentaire ou hydrique, les mesure de prévention en voyage sont bien connues : vérifier l’état de salubrité de l’eau et dans la négative, consommer et se laver les dents avec de l’eau en bouteille ou de l’eau du robinet portée à ébullition, éplucher et laver tous les fruits et légumes frais, ne pas manger de viandes et de poissons crus ou insuffisamment cuits, éviter les boissons contenant des glaçons ou préparées avec de l’eau insalubre, se laver souvent les mains. « Le simple fait de toucher un fruit sur un marché peut mettre vos mains en contact avec l’hépatite A, qui n’attend plus qu’à pénétrer dans votre corps par la bouche », précise l’OMS, qui évoque également « une contamination par contact physique ou sexuel étroit avec une personne infectée, ou par des mains sales ». Chez les personnes non vaccinées et touchées par l’hépatite A, la guérison peut intervenir sans traitement mais peut aussi gâcher des vacances par l’apparition de vomissements, fièvre et diarrhée.
L’hépatite B se transmet pour sa part par contact avec le sang ou d’autres liquides organiques d’une personne infectée. « Les rapports sexuels non protégés peuvent exposer à des risques, ainsi que le tatouage, le piercing, la manucure ou la pédicure dans des endroits où les normes d’hygiène sont inadéquates. Si vous n’êtes pas certain qu’un salon de manucure suit les directives appropriées pour éviter la transmission de l’hépatite, apportez vos propres ustensiles, comme un coupe-ongle ou des ciseaux », pointe l’OMS en particulier à l'attention des personnes non vaccinées.
Quant à l’hépatite C, elle se transmet essentiellement par contact sanguin, mais également lors de rapports sexuels non protégés, de tatouages, de piercings et de manucure réalisés dans de mauvaise conditions d’hygiène, quoique moins fréquemment que l’hépatite B.
« Lorsqu’une personne craint d’avoir été infectée après avoir été tatouée, elle doit se rappeler si l’encre et les aiguilles étaient scellées, et si l’emballage a été ouvert en sa présence. C’est le genre de pratique hygiénique que nous espérons voir respecter », explique Samantha May, chef de service à l’association britannique Hepatitis C Trust. Selon cette dernière, des personnes s’inquiètent souvent après une chirurgie esthétique ou dentaire effectuée à l’étranger. « Or les risques sont probablement beaucoup plus faibles que lors de l’échange du matériel d’injection de drogues ou d’une transfusion sanguine effectuée avant les années 1990. La seule façon d’être sûr est de se faire dépister ».
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