Groupements : ce qu’en pensent les étudiants en pharmacie

Entre le 17 janvier et le 23 février 2022, par le biais d'une enquête, l'Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) s'associait au Collectif national des groupements de pharmaciens d'officine (CNGPO) afin d'en savoir plus sur les attentes et les connaissances des groupements d’officine de la part des étudiants en pharmacie. Des étudiants qui, pour 68% de ceux engagés dans la filière officine, ont pour objectif de devenir titulaires et, à 37 %, d'exercer dans une officine de campagne.

Etudiants des villes ou étudiants des champs, tous ont la même volonté de passer du temps au comptoir auprès des patients dans une répartition 60-40 (40 % du temps passé dans le bureau pour la gestion de l’officine).

53 % de ces étudiants pensent adhérer à un groupement : 76 % déclarent avoir quelques notions sur le sujet (9 % ne savent pas du tout de quoi il s’agit).

Quelle vision s’en font-ils ? D’après les étudiants, le groupement accompagne le titulaire dans :

- ses négociations avec les industriels (48 %) ;

- tous les aspects de la gestion de son officine (39 %) ;

- son installation (8 %) ;

- ses missions auprès des patients (5 %).

Ils opteront plus volontiers pour un groupement misant sur la proximité (21 %) ou les services (14 %).

Pour les étudiants, l’adhésion à un groupement confère tout d’abord des avantages tarifaires, ensuite la force d’appartenir à un réseau, la possibilité de mettre en place des promotions régulières, une aide à la croissanceet à la gestion de l’officine.

Voilà pour les atouts. Toute médaille ayant son revers, les étudiants redoutent dazns l’ordre :

- la perte d’indépendance et de liberté ;

- la perte d’identité ;

- l’obligation d’achats volumineux ;

- une source de contraintes supplémentaires.