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275,2 M€ de baisse du chiffre d’affaires HT fabricant dont 240 M€ sur les génériques, avec des impacts de 56,8 M€ sur la marge officinale et de 11 M€ sur celle des grossistes… pour faire économiser en année pleine 286,2 M€ à l’assurance maladie obligatoire…
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Comité économique des produits de santé (CEPS) n’y est pas allé de main morte dans son projet de baisses de prix pour 2018 présenté lors du comité de suivi des génériques du 16 novembre 2017.
Mais l’écot à payer serait, en fait, supérieur aux baisses de prix prévues et applicables dès le 2 janvier 2018. « La perte pour l’officine serait de près de 134 M€ en intégrant l’impact sur les remises génériques, les 70 millions d’euros apportés par les nouveaux taux de marge issus de l’avenant n°1 sont déjà engloutis », constate Denis Millet, président de la commission économie de la FSPF.
« Cette nouvelle salve de baisses de prix n’est pas acceptable, notre effort passe de 130 à 240 millions d’euros auxquels il faut rajouter 57 millions liés aux reports des baisse de prix de 2017 sur 2018 », s’indigne Catherine Bourrienne-Bautista, déléguée générale du Gemme (association des génériqueurs) qui ne manque pas de souligner les incohérences de la politique du gouvernement : « Elle affaiblit un secteur économique qu’elle annonce vouloir développer ».
Pour arriver à ses fins, le CEPS compte sur cinq types de mesures :
- un alignement des prix des génériques sur la moyenne pondérée des prix européens de référence dans la limite d’un taux plafond de 35% ;
- des baisses de prix de groupes génériques sous TFR ;
- des réductions des écarts de prix entre spécialité de référence et génériques des statines ;
- des convergences de prix des médicaments de l’hypertrophie bénigne de la prostate ;
- des convergences de prix sur les fibrates.
Le Gemme entend faire valoir des mesures techniques pour revenir à une enveloppe de baisses tarifaires plus raisonnable. « Nous serons attentifs à ce qu’il n’y ait pas de tour de passe-passe pour charger la barque des pharmaciens », répond du tac au tac Gilles Bonnefond, président de l’USPO.
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