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Même si la ROSP génériques (rémunération sur objectifs de santé publique) va être amputée de 25 millions d’euros en 2018 dans le cadre conventionnel, Annelore Coury, directrice déléguée à la gestion et à l’organisation des soins à la Caisse nationale d’Assurance maladie (CNAM), a tenu des propos de nature à rassurer les pharmaciens lors du salon PharmagoraPlus. Au cours d’un débat organisé par Le Moniteur des pharmacies sur la convention pharmaceutique samedi 7 avril, elle a assuré que le développement du générique s’inscrivait bien dans une politique à long terme et que l’Assurance maladie entendait utiliser les leviers conventionnels (ROSP) et s’appuyer sur de nouvelles actions de communication afin de poursuivre la promotion de l’usage des génériques.
Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), s’accorde à dire également que « l’on n’est pas arrivé au bout du modèle, (mais que) tout dépend aussi de la manière dont il est piloté. » Un des éléments clés de la croissance des génériques tient au maintien d’un différentiel suffisant entre le prix du princeps et celui de ses génériques, mais ce n’est pas forcément la volonté du Comité économique des produits de santé (CEPS) qui tend à privilégier une politique plus dure à l’égard des génériques. « La tendance actuelle consiste à faire des TFR sans le dire », reproche ainsi Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Qu’il s’agisse des syndicats comme de l’assurance maladie, il est important d’arriver à un juste équilibre permettant en particulier au pharmacien de s’y retrouver.
Face à Annelore Coury, les deux syndicats n’ont pas manqué d’évoquer le dossier des biosimilaires et de demander que le futur décret prenne les pharmaciens au sérieux. « Il faut confier aux pharmaciens un droit de substitution plus " précautionneux " qui consistera pour le pharmacien à s’assurer de l’adhésion du patient à son traitement », explique Gilles Bonnefond.
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