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Les évolutions de l’année écoulée pour le marché des génériques et des biosimilaires sont loin d’être à leur summum, au vu des résultats présentés, ce 17 janvier, par le Gemme (l’association des génériqueurs), à l’occasion de ses vœux à la presse.
Avec une évolution en volume et en valeur respectivement de + 1,6 % et + 1 % à périmètre courant (avec le lancement des nouveaux groupes génériques sur 2018), et de - 0,7 % et - 3,5 % à périmètre constant (Répertoire figé au 31 décembre 2017), « le marché du générique n’est pas en phase avec l’ampleur des défis à relever et les fortes ambitions affichées pour le médicament générique - et les biosimilaires - dans la stratégie nationale de santé (SNS) 2018-2022 », souligne Pascal Brière, vice-président des affaires économiques et hôpital du Gemme. Et d’ajouter, dans ce contexte de stagnation et de répétition des baisses de prix (en moyenne de 4,5 % par an, soit -160 M€ en 2018) trop importantes au regard de l’évolution du marché, « au vu des décisions prises, l’exécutif ne se rend pas compte que le marché du générique est très fragile ». Une assertion confirmée par la direction générale du Trésor. Sur la vingtaine d’acteurs industriels du générique en France, près d’une dizaine n’ont pas encore accédé à la rentabilité. Cette pression pourrait conduire in fine à une restriction de l’offre et par conséquent à des économies collectives (3,169 Mds€ générées en 2018).
Dans un marché représentant à fin novembre 2018 (en cumul 12 mois à fin novembre, source : Gers) 917 millions de boîtes (37 % du marché pharmaceutique remboursable) et 3,5 Mds€ (19 % du marché), le générique est sous-utilisé en France malgré la très forte implication des pharmacies (taux de substitution dans le Répertoire de 80,9 %). Le nœud du problème reste les médecins dont 54 % des prescriptions se situent hors du Répertoire.
Sur le marché en devenir des biosimilaires, compte tenu de leur faible poids actuel (taux de pénétration de 6 % à 7 % sur le marché pharmaceutique global ville et hôpital) et de leur potentiel de croissance important, les ventes progressent de + 71 % à 513 M€ et ont plus que doublé en unités communes de dispensation (UCD). En ville, la part des biosimilaires par rapport à la liste de référence est de 17 % en volume (contre 45 % à l’hôpital).
Quant à l’objectif de 80 % de pénétration des biosimilaires d’ici 2022, fixé dans la SNS, le Gemme se montre circonspect sur la capacité à l’atteindre si l’Etat ne crée pas un environnement économique plus favorable à leur développement.
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