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La politique de baisse de prix sur les médicaments matures est aujourd’hui tenue pour principale responsable de l’accélération des ruptures de médicaments en France. Historiquement, la logique a toujours consisté à faire reposer les baisses de prix sur les produits anciens pour financer l’arrivée sur le marché de thérapeutiques innovantes. Sauf que cette année, les génériqueurs ont sérieusement hoqueté, le double contexte de hausse des coûts et de faiblesse des marges n’y étant pas étranger. Jusqu’à boycotter, aux côtés des représentants officinaux et des répartiteurs, le dernier Comité de suivi des génériques. « C’est assez dommage, parce que c’est une négociation dans laquelle il y avait de notre côté beaucoup de grain à moudre car nous avions bien conscience de ce qu’est la situation conjoncturelle actuelle », a déploré Philippe Bouyoux, président du Comité économique des produits de santé (CEPS) le 1er mars lors de l’audition menée par la commission d’enquête sénatoriale sur « la pénurie de médicaments et les choix de l’industrie pharmaceutique française » constituée début février.
Sept molécules sur la table des négociationsAvant cette réunion, le CEPS avait identifié sept molécules à mettre sur la table des négociations » en vue de diminuer leur prix : bisoprolol, metformine, ésoméprazole, pantoprazole, atorvastatine, rosuvastatine et valaciclovir. « Nous étions prêts à discuter. On savait qu’on n’allait pas baisser les prix sur les sept groupes, et on était prêt à discuter du montant des baisses », rapporte Philippe Bouyoux.
Pour l’instant, ces molécules bénéficient du moratoire sur les baisses de prix de génériques stratégiques annoncé début février. Ce moratoire sur les prix est instauré dans le cadre de la lutte contre les pénuries pour ajuster le prix en fonction du coût réel des médicaments. La liste des médicaments dits critiques doit être élaborée d’ici fin mai.
Selon le Gemme, les baisses de prix initialement prévues sur les génériques pour 2023 représentent des économies de 67 millions d’euros, montant au passage contesté par le CEPS qui explique qu’il s’agit d’une proposition d’entrée de négociation avec une application inférieure en 2023. Le moratoire portera-t-il sur l’ensemble des 67 millions ? Les économies qui ne seront pas réalisées via ce moratoire seront-elles répercutées sur d’autres produits ? Ni le ministère de la Santé ni Bercy n’apportent pour l’instant la réponse.
Laurent Lefort, avec APM News
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