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Lors de la seconde séance de négociation qui s’est tenue hier, mercredi 13 février, entre les syndicats pharmaceutiques et l’Assurance maladie, sur les conditions de prise en charge de la vaccination antigrippale en officine qui entre en 2019 dans le champ de la convention pharmaceutique, ces acteurs se sont entendus sur une base tarifaire unique de 6,30 € HT pour la rémunération de l’acte vaccinal.
Les discussions n’ont en revanche pas avancé sur la levée du délai de 15 minutes de présence avec le patient, imposé lors des expérimentations. « Le maintenir n’est pas acceptable », appuie Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), estimant que cette durée est incompatible avec les contraintes de fonctionnement de l’officine. Opposé également au maintien de ce délai, Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), s’interroge sur sa légitimité dans un courrier adressé au ministère de la Santé : « Que disent les RCP (résumé des caractéristiques du produit) ? Si ce délai est prévu, alors il doit être également opposable aux médecins et aux infirmiers. »
Autres points qui ne sont pas tranchés : le taux de remboursement de l’acte (100 % ou 60 %) pour les patients en ALD et le taux de TVA à appliquer.
En marge des discussions conventionnelles, l’Etat prépare un texte visant à modifier les modalités de formation des pharmaciens. La formation présentielle serait réservée uniquement à l’apprentissage du geste vaccinal, tandis que la partie théorique serait du ressort exclusif du e-learning. Une proposition de texte qui provoque l’ire de Philippe Gaertner. « Ce n’est ni au réglementaire ni au législateur de décider pour les pharmaciens de l’organisation des formations. Ce texte est particulièrement discriminatoire pour les officines rurales. Va-t-on obliger des pharmaciens exerçant dans des zones reculées, situées à 80 km d’un lieu de formation, à se déplacer uniquement pour deux heures d’apprentissage du geste vaccinal ? », tempête-t-il.
Une « ineptie de l’Etat » (selon les propres termes du président de la FSPF) dont se seraient bien passés les acteurs conventionnels, alors qu’une course contre la montre est engagée pour sortir en mars l’arrêté sur les conditions de réalisation de cette vaccination, condition sine qua non pour que tous les pharmaciens puissent vacciner dès le démarrage de la campagne 2019-2020.
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