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La peur n’évite pas le danger. 84 % des Français sont attachés à l’indépendance financière des pharmacies vis-à-vis des laboratoires et des grands groupes financiers et seuls 10 % des titulaires sont favorables aux fonds d’investissement, a-t-on appris, jeudi 29 mars, lors de la présentation en exclusivité des résultats de la seconde édition de l’étude Avenir Pharmacie - PharmagoraPlus. Dans le débat qui a suivi, Eric Myon, secrétaire général de l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF), a invité la profession à s’emparer du sujet. « La profession doit arrêter la politique de l’autruche, beaucoup d’achats de pharmacies se font via des financements qui ne nous paraissent pas maîtrisés et qui réduisent la liberté des nouveaux titulaires et leur indépendance d’action », alerte-t-il.
A plusieurs reprises, l’UNPF a sollicité l’Ordre et le ministère de tutelle pour mettre en place une réglementation sur les montages financiers des officines. Le syndicat a également invité les deux autres (FSPF et USPO) à le rejoindre dans ce combat. En particulier, il milite pour la mise en place d’un fond d’investissement « officinal » ouvert aux seuls pharmaciens pour faciliter l’entrée des jeunes au capital et faciliter les transmissions générationnelles.
Aujourd’hui, l’UNPF souhaite qu’Agnès Buzyn, ministre de la Santé, dégage une ligne de conduite claire. « Nous voulons savoir ce qu’elle juge raisonnable dans les financements par obligations convertibles en action (OCA) qui, à notre sens, n’ont pas leur place en pharmacie », précise Eric Myon, ajoutant qu’en l’absence de prise position, « il faudra à la profession un cadre législatif. »
Une solution en dernier recours jugée risquée par Gilles Bonnefond, président de l’USPO également présent lors du débat. « L’USPO a toujours eu une position constante contre l’ouverture déguisée du capital, mais prendre une mesure législative alors que le débat sur l’ouverture du capital est clos est une prise de risque pour la profession car une telle mesure peut aller dans le sens inverse de ce que l’on souhaite », met-il en garde.
« L’attentisme serait la pire des choses, c’est à la profession de faire des propositions », rétorque Eric Myon. En attendant, « l’UNPF propose aux futurs acquéreurs une analyse juridique gratuite des contrats d’association qu’ils sont appelés à signer », annonce-t-il. Les demandes sont à adresser au syndicat par Internet.
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