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En bénéficiant au 1er janvier 2023 du blocage de la hausse des prix de l’électricité à 15 %, les pharmacies qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 2 M€ et qui comptent moins de 10 salariés, seront mieux protégées que les autres. « Sauf hiver très froid, l’impact sera assez faible pour ces officines qui utilisent très majoritairement l’électricité pour s'éclairer et se chauffer. Selon mon estimation : de l’ordre de 400 à 1000 € supplémentaires par an », estime Philippe Becker, consultant pour le département pharmacie de Fiducial.
Les pharmacies de plus de 2M€ sont les laissées-pour-compteEn revanche, les officines, dont le chiffre d'affaires s'élève à plus de 2 M€, sont victimes de l'effet de seuil. Ces dernières ne sont ni des entreprises super énergivores éligibles à l'aide spéciale de l'Etat, ni protégées par le bouclier tarifaire décidé par le gouvernement. « Le coût de l’électricité et du chauffage rapporté au chiffre d’affaires d'une officine, se situe sur une moyenne faible comprise entre 0,1 % et 0,3 %, soit annuellement de l’ordre de 2 000 à 5 000 € maximum », indique Philippe Becker. Mais, avec une hausse de 120 % sur les factures d'électricité et de gaz dès le mois de janvier, « la facture énergétique des pharmacies de plus de 2 M€ équipées de beaucoup de luminaires, d’un robot ou d’un automate, risque de coûter entre 5 000 et 12 000 € de plus sur 12 mois », prévient Laurent Cassel, expert-comptable du cabinet AdequA. Compte tenu des excédents de trésorerie réalisés avec les activités Covid-19 (tests antigéniques, vaccination, ventes de masques et de gels hydro-alcooliques…), « les pharmacies seront en capacité, temporairement, en 2023, d’absorber cette hausse de charges d’exploitation, quitte à augmenter le prix des produits en vente libre, ou de prendre certaines mesures pour réduire leur consommation d'énergie. Comme en grande distribution alimentaire, des titulaires envisagent déjà de baisser l'intensité de l'éclairage », constate Laurent Cassel.
François Pouzaud
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