Etudiants en pharmacie : l’été très actif de l’ANEPF - 06/08/2019 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
06/08/2019 | Le Moniteur des pharmacies.fr ..

Etudiants en pharmacie : l’été très actif de l’ANEPF

ANEPF, association, étudiants, assemblée générale, assemblée nationale DR ANEPF

Pas de vacances pour l’ANEPF ! Dans la foulée de l’élection de son nouveau bureau, le 30 juin, l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France a plongé dans l’hyperactivité.

Après un week-end de passation avec le précédent bureau, début juillet, l’association étudiante a participé à la Conférence des doyens les 10 et 11 juillet à Nantes. Du 19 au 21 juillet, des membres du bureau national ont planché sur les sujets d’actualité et les perspectives d’avenir de la profession. « Au programme, également, une formation sur la prise de parole en public et l’animation de débats », explique Julie Napieralski, attachée de presse de l’ANEPF, par ailleurs étudiante en 4e année à Marseille.

Pas encore le temps de laisser glisser quelques grains de sable entre les orteils. Le conseil d’administration du 26 au 28 juillet à Strasbourg a permis au bureau national d’échanger avec les étudiants représentant les 24 facultés de pharmacie de France. Du 1er au 4 août s’est déroulé un séminaire commun aux associations d’étudiants en santé (médecine, maïeutique, kinésithérapeutes, infirmiers, chirurgiens-dentistes, etc.). Le bien-être étudiant et l’éducation des jeunes à la santé étaient au programme, de même qu’un focus sur la dernière loi de santé et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) ! « A cette occasion, les représentants des étudiants se sont lancés dans un serious game simulant une audition par des parlementaires, les mettant en situation de devoir débattre et convaincre.» Le nouveau président de l’ANEPF, Gauthier Davrainville-Simonato, a d’ailleurs trouvé le temps de se présenter à l’Assemblée nationale pour une audition sur le dossier des urgences, le 17 juillet.

Pour ne pas perdre le rythme, les membres de l’association vont apprendre le week-end prochain à endosser un rôle pédagogique lors des assemblées générales et autres interventions dans les facultés au cours de l’année à venir. Fin août, l’ANEPF fera d’ailleurs en sorte d’être présente dans un maximum de facultés pour la rentrée universitaire. La toute première assemblée générale du nouveau bureau aura lieu à Reims du 27 au 29 septembre. Nul doute que quelques autres rendez-vous viendront se glisser d’ici là dans son agenda.



Les dernières réactions

  • 06/08/2019 à 13:58
    Dios Mine
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    Bonjour, ont-ils abordé les raisons de la désaffection de la filière officine ?
  • 07/08/2019 à 08:09
    Matthieu Vandendriessche, Pharmacien adjoint
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    Bonjour à vous,

    Cette désaffection a des causes diverses en effet.

    J'ai transmis votre question à l'ANEPF qui indique se battre pour élargir le champ des missions du pharmacien d'officine à son propre niveau et ainsi donner envie aux étudiants de s'engager dans cette filière. Sachez tout de même qu'elle compte toujours dans ses rangs de très nombreux étudiants, précise l'ANEPF.

    A suivre...

    Matthieu Vandendriessche
    Le Moniteur des pharmacies
  • 07/08/2019 à 09:13
    tnttnt
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    Très honnêtement, je ne suis pas certains que les missions du pharmacien y soient pour quelque chose.
    L'ambiance morose perdurera tant que nous serons les cibles principales des économies de la sécu. Pour rappel, médicament = 15% des dépenses de santé et = 50% du poids des économies. Cherchez l'erreur !!
    C'est facile de baisser des prix, d'instaurer des TFR, de baisser le numerus clausus des médecins face à des pharmaciens peu ou pas mobilisés.
    Je trouve que c'est normal que l'officine pâtisse des économies faites pour la sécu ; si on laisse les déficits dériver, le système ne fonctionnera pas longtemps. Mais là on est sur des niveaux totalement disproportionnés depuis pas mal d'années. Et ce n'est pas prêt de s'arrêter...
    Comment être optimiste dans ces conditions ? Comment rémunérer nos employés à leur juste valeur avec tant d'incertitude ? Comment avoir envie d'emprunter sur 12 ans pour acheter une officine avec de telles perspectives ?
    Personnellement, je pense que le DMP, les entretiens pharmaceutiques, la vaccination... n"y changeront absolument rien. En tout cas, moi ces nouvelles missions, je m'en fous royalement. Et les prochaines qui devraient découler de la loi de santé, idem.
    Je veux bien que l'officine participe aux économies, mais il faut que tout le monde y participe au même niveau, y compris les médecins et l"hôpital.
    Bref, tout ce que pourra faire l'ANEPF ne changera rien. Tant que nous ne serons pas capable de nous mobiliser pour que cela change, nous serons les grands perdants de l'histoire. Et dans le même temps, on passe pour des nantis auprès des médecins et pour des enfoirés auprès des infirmiers car on leur "pique leur boulot".
    C'est sûr que ça ne motive pas à s'engager dans la filière officine...
  • 07/08/2019 à 09:17
    tnttnt
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    Ca c'est un bon sujet pour le Moniteur, le poids des médicaments dans les économies de la sécu, pour que chacun réalise un peu notre contribution. Quitte à se faire saigner par la sécu, ça serait bien que les gens réalisent un peu notre part du travail ? Ca serait intéressant de voir si ce % baisse ou augmente sur les dernières années, je n'en ai aucune idée...
  • 07/08/2019 à 10:09
    Nicolas 34
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    Bien d'accord avec tnttnt. Je rajouterai le changement de mentalité : nous allions à l'école le samedi matin alors que nos jeunes confrères ont été habitués à etre en week-end le vendredi à 16h00...pas tout a fait l'emploi du temps qu'on leur offre dans nos officines ! L'école étant devenue cool à tout point de vue : on essaie de rechercher un boulot aussi cool par la suite mais cest difficile à trouver car l'éducation nationale n'est plus l'école de la vraie vie...on crée ainsi des générations de frustrés ! A cela s'ajoute le peu de plan de carrière en tant qu'adjoint.
  • 07/08/2019 à 10:15
    BREZHONEG
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    On commence cependant a se poser enfin les bonnes questions (pas nos Presidentça serait trop beau, , mais d'autres) : Dans les Echos de ce jour sur Internet, Tribune de Bernard HUYNH President du syndicat des medecins de Paris. Titre : "et si la Secu etait responsable des deserts medicaux? ". A part ça, TNTTNT , je partage totalement ton oipinion.Il n' ya que la vaccination grippe dont les gens me parlent positivement.Pour le reste, silence radio total.....et inconvenients d'organisation aussi si je le faisais. D'ailleurs ,avec les ruptures de livraisons, nos malades nous voient ramer ....et leur trouver des solutions de remplacement,ce qui ,au passage, leur montre notre competence,dont ils nous remercient....Enfin .....je vais quand meme aligner un DPC de plus cette année.
  • 29/08/2019 à 04:44
    Liliane Deleplace, Autre professionnel de santé
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    La réaction a été supprimée car elle ne respecte pas la charte du site.

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