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« La région des Hauts de France a été choisie en raison du fort engagement des professionnels de santé sur les précédentes campagnes de prévention, justifie Grégory Tempremant, président de l’Union régionale des professionnels de santé (URPS) Pharmaciens des Hauts-de-France. Avant la crise sanitaire, le taux d’adhésion des officines était de 30 % sur le repérage ciblé du risque d’ostéoporose et le dépistage du risque cardiovasculaire.» Le choix de la direction générale de la santé (DGS) s’est aussi porté sur cette région du fait d’indicateurs de santé particulièrement dégradés. La phase d'expérimentation porte sur l’entretien de prévention des personnes entre 45 et 50 ans. Comme pour les autres entretiens conventionnés, l’Assurance maladie a établi une trame servant d’outil pour ce bilan de santé complet comportant différents critères : hygiène buccodentaire, pratique sportive, alimentation, etc. Il devrait être également l’occasion de sensibiliser la personne au dépistage de certains cancers. L’option tarifaire retenue prévoit une rémunération de 30 euros. « Soit un entretien d’une durée d’une demi-heure environ pour maintenir le seuil de rentabilité en officine », estime Grégory Tempremant.
Un appel au volontariat dans les prochains joursC’est également l’Assurance maladie qui enverra un bon d’adhésion aux assurés de la tranche d’âge concernée, les invitant à s’adresser à un pharmacien, un médecin, une sage-femme ou une infirmière de leur choix pour intégrer le dispositif. « La phase test a aussi pour objectif d’évaluer la capacité des professionnels à s’articuler entre eux afin de mettre en place un parcours de soins et d’orienter la personne vers le professionnel adéquat. » A ce titre, le recours aux outils numériques de communication reste encore à améliorer. Dans la Somme, le test va impliquer tous les professionnels concernés. Dans les autres départements (Pas-de-Calais, Oise, Nord, Aisne), ils doivent être impliqués au sein d’une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS). « Pour éviter les pertes de chance en termes de prévention, il est souhaitable que ces entretiens entrent dans la convention pharmaceutique. S’il est fait appel aux CPTS en phase test, c’est parce qu’on y trouve déjà une dynamique interprofessionnelle. » Après l’appel au volontariat lancé dans les prochains jours, les professionnels impliqués seront préalablement formés par le biais d’un webinar proposé par l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP). Le lancement du dispositif sera percuté par celui de la campagne de vaccination contre le Covid-19 et la grippe saisonnière. « Les officines ne devraient être pleinement opérationnelles qu’en novembre, voire en décembre », prévoit le président de l’URPS Pharmaciens.
Matthieu Vandendriessche
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