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Fin 2019, les pharmacies françaises étaient-elles préparées à affronter la crise sanitaire provoquée par le Covid-19 ? C’est la question à laquelle répond Fiducial dans une analyse de la notion de liquidité sur près de 500 pharmacies qui ont clôturé leur exercice dans les mois précédant le confinement.
Précisément, ce cabinet d’expertise comptable a mesuré le risque de liquidité, c’est-à-dire la trésorerie disponible d’une entreprise pour faire face à ses engagements en cas de cessation ou d’arrêt brusque d’activité. Il s’exprime sous la forme d’un ratio lié au fonds de roulement de l’entreprise qui, lorsqu’il est égal à 1, permet à l’officine d’assumer ses dettes à court terme.
Bonne nouvelle, le risque de liquidité générale n’est pas manifeste. Le ratio est supérieur à 1 pour l’ensemble des zones de chalandise. Toutefois, Fiducial note que les officines de centre-ville, de centre commercial et de quartier sont plus exposées à ce risque de liquidité.
Autre risque étudié : le risque de liquidité restreinte. Il permet de déterminer la proportion dans laquelle une officine est capable de faire face rapidement à l’exigible de court terme à l’aide de ses actifs les plus liquides. Un ratio inférieur à 1 exprime une difficulté si les créanciers demandent à être simultanément payés dans les délais les plus brefs. Dans l’étude, les officines de centre-ville et de quartier font ressortir un ratio moyen plus faible. Dans l’hypothèse d’une situation de cessation ou d’arrêt d’activité, ces deux catégories d’officines se trouveraient en difficulté pour le remboursement de leurs dettes de court terme.
Par ailleurs, au regard du risque de liquidité immédiate qui permet d’apprécier la capacité d’une officine à affronter ses obligations financières de court terme grâce uniquement à la mobilisation de ses placements financiers et ses disponibilités, le ratio doit être idéalement de 0,55. Et là, ce sont les officines de centre commercial qui sont les plus fragiles et les plus exposées à ce risque.
Dans l’ensemble, Fiducial, constate que les pharmacies situées en milieu rural sont moins exposées sur les trois niveaux de risque, ce qui n’est pas aussi vrai pour les officines des autres zones. Les pharmacies ayant un ratio de liquidité plus faible se trouvent en milieu urbain, dans les centres villes et les centres commerciaux, et ce malgré une activité plus dynamique. Mais, paradoxalement, les années de disette qui ont précédé la crise du Covid-19 ont obligé les officinaux à renforcer leur système de défense et les a, de facto, mieux préparés à ce choc, analyse ce cabinet d’expertise comptable.
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