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A la veille des premiers arbitrages du prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) crée un nouveau rendez-annuel - « Les Amphis de l’officine » - destiné à faire le point sur la situation économique de l’officine. Une façon de faire pression sur le gouvernement et les parlementaires afin d’arrêter les ponctions récurrentes sur le réseau officinal par des baisses de prix. En introduction, Philippe Besset, président de la FSPF, a rappelé que « depuis 2005, la part des dépenses des médicaments dans l’Objectif national des dépenses de l’Assurance Maladie (ONDAM) est passée de 14 % à 11 %, celle des officines de pharmacie a diminué en parallèle de plus de 20 %. »
Et de rapporter la réponse d’Agnès Buzyn, interpellée sur la non prise en compte des effets collatéraux de cette politique sur les officines de proximité lors de la dernière Commission des comptes de la Sécurité sociale du 11 juin : « La politique du médicament est indépendante de la politique de l’officine ». La ministre de la Santé compte développer un nouveau modèle économique fondé sur le déploiement des nouvelles missions s’inscrivant dans le parcours de soins. Et le bras armé de ce nouveau modèle économique pourrait être la rémunération à l’acte.
Une mutation qui, cependant, est trop lente à se mettre en place, en raison notamment de nouvelles missions peu rémunératrices et, pour les petites pharmacies, de moyens insuffisants (en temps, organisation, surface, personnel…) qui ne leur permettent pas de les assumer. « Paradoxalement, ce sont les grandes pharmacies à caractère commercial qui sont le mieux armés sur les nouvelles missions et qui ont le plus de facilités à capitaliser sur ces avancées », constate Claude Le Pen, professeur de l’Université Paris Dauphine et économiste de la santé. C’est pourquoi depuis le début de son mandat, Philippe Besset propose de différencier les modèles économiques en fonction des territoires de santé, de créer des zonages tenant compte des « zones sous-denses en médecins » et de créer une « rémunération sur objectif de santé publique (ROSP) structure » pour maintenir l’ouverture des pharmacies situées dans les déserts médicaux et un niveau de revenu du pharmacien titulaire.
Mais pour créer des zonages et des cartes de territoires de santé, « il faut relancer les travaux de l’observatoire du réseau mis en place au niveau de la convention et améliorer les datas disponibles », réclame-t-il.
Pour Paule Kujas, pharmacienne à l’Assurance maladie, une approche de rémunération différenciée par territoire de santé est difficilement envisageable au niveau de la convention nationale pharmaceutique, car elle n’a qu’une vision macroéconomique des officines. En revanche, comme l’a présenté Wilfrid Strauss de l’ARS Grand Est, les agences régionales de santé pourraient apporter à ce nouveau modèle économique « une flexibilité régionale », celui-ci pouvant être financé par le Fonds d’intervention régional (FIR) ou d’autres fonds régionaux.
Par ailleurs, dans le cadre du projet de revitalisation des centres villes et centres-bourgs, victimes également de la désertification médicale, Patrick Vignal, député LREM de l’Hérault, propose une fiscalité différenciée et attractive dans les zones en difficulté.
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