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Le dossier médical partagé (DMP) version 2018 ne parvient toujours pas à convaincre les médecins. « Seulement 4 % des médecins ont ouvert un DMP », a rapporté le Dr Stéphane Landais, secrétaire général de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) lors de la soirée du 18 décembre organisée par l’Association des cadres de l’industrie pharmaceutique (ACIP) sur le sujet.
Malgré la création en masse de DMP (264 000 sur la semaine du 10 au 16 décembre, dont 28 % en officine), le carnet de santé numérique risque de rester une coquille vide (exception faite de l’alimentation par la Sécurité sociale des données de remboursement) si les médecins ne se l’approprient pas. Et cela n’en prend pas le chemin compte tenu qu’aucune rémunération spécifique n’est prévue pour eux dans la nouvelle version du DMP.
Stéphane Landais a fait ses calculs : « Un médecin a en moyenne 300 patients en ALD, donc 300 volets de synthèse médical à rédiger, à raison de 30 minutes pour chacun, cela fait 150 heures de travail non rémunérées. » Inacceptable pour la CSMF qui demande à ce que ce volet de synthèse médicale soit financé. Un avis partagé par Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) : « Le succès du DMP passera par une rémunération appropriée des temps de coordination ».
« Les professionnels de santé ne doivent pas être dans une logique d’échanges mais dans une logique de partage, ce qui suppose une interopérabilité entre les systèmes et de structurer les données par encodage », précise Stéphane Landais.
Optimiste sur la réussite partagée du DMP et son avenir en tant qu’outil de coordination des soins, Pierre Albertini, directeur général de la CPAM de Paris et président du GIE SESAM-Vitale, ne cache pas que « le chemin du DMP sera tout sauf une ligne droite ».
Avec l’alimentation du DMP par le DP (dossier pharmaceutique), « la pharmacie va fournir le moule à ce gâteau à partager qu’est le DMP et le médicament est l’un des ingrédients de la pâte, illustre Philippe Besset, vice-président de la FSPF. Il ne manque plus que les vaccins et les données biologiques pour permettre au médecin de rédiger le volet de synthèse médicale », estime-t-il.
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