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C’est la déception et l’amertume qui dominent chez les présidents de syndicats pharmaceutiques après les propos tenus par Agnès Buzyn devant la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, au sujet de la dispensation protocolisée sans ordonnance des médicaments de prescription obligatoire. Sans essuyer un rejet de cette proposition du député LREM Thomas Mesnier, rapporteur du projet de loi Santé, elle s’est montrée d’une grande prudence, estimant « que cette évolution des rôles en termes de prescription doit nécessiter encore un peu de travail avec les différents acteurs des CPTS (communautés professionnelles territoriales de santé) », ceux-ci étant en pleine négociation avec l’Assurance maladie.
« J’invite notre ministre de la Santé à venir faire une garde de week-end dans ma pharmacie de Boofzheim en Alsace, elle ne mesure pas la situation dans laquelle sont les patients confrontés à des services d’urgences engorgés et qui doivent parcourir parfois des dizaines de kilomètres pour réussir à avoir une prise en charge médicale », s’exaspère Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutique de France (FSPF). Et d’ajouter : « Si on veut soulager les urgences et permettre une prise en charge plus simple pour les patients, c’est bien dans ce projet de loi santé qui parle d’accessibilité aux soins qu’il faut le faire. »
De son côté, Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), estime que la dispensation protocolisée a toute sa place aujourd’hui en tant qu’outil dans les CPTS, ces dernières ayant la volonté d’endosser ce projet. « L’amendement de Thomas Mesnier n’est là que pour des dispensations dans des conditions légales, de sécurité et d’échanges entre professionnels de santé, alors que des protocoles sur Monuril sont aujourd’hui mis en place en toute irrégularité dans des maisons de santé pluriprofessionnelles. Il faut arrêter avec les différences de discours entre les médecins de terrain qui réclament la dispensation protocolisée et ceux en tribune tenus par des responsables syndicaux qui font de la démagogie. »
Néanmoins, ce projet n’est pas enterré, la ministre de la Santé se faisant même l’écho des propos du président de la Confédération des syndicaux médicaux français (CSMF) qui, le 1er mars dernier, a dit que « si les choses doivent évoluer, c’est bien après des discussions entre médecins et pharmaciens que cela doit se faire et pas dans l’enceinte de l’Assemblée nationale. »
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