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La vie conventionnelle n’est pas au point mort. Jeudi 7 octobre s’est tenue une réunion du Comité paritaire national des programmes d’accompagnement (CPNPA) au cours de laquelle les syndicats pharmaceutiques et l’Assurance maladie ont finalisé le protocole pharmaceutique à suivre dans le cadre du dépistage du cancer colorectal chez les patients âgés entre 50 ans et 74 ans : envoi d’une étiquette par l’Assurance maladie ou, à défaut, édition par le pharmacien, questionnaire à mener pour vérifier l’éligibilité du patient, remise du kit et travail d’explications sur l’utilisation de ce dispositif avec l’aide d’un matériel de présentation.
Pour cette nouvelle mission du pharmacien, sans présager de son tarif, objet des prochaines négociations conventionnelles, « nous avons demandé que les pharmaciens soient payés à l’acte », livre Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Mais Thomas Fatôme, président de la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam), n’y est pas favorable et préfère un paiement sous forme de rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP). Une position que comprend Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques (FSPF), même s’il n’y adhère pas. « La FSPF réclame également un paiement pour ce qui est fait immédiatement par le pharmacien mais il ne faut pas écarter l’idée d’une ROSP dans la mesure où l’Assurance maladie souhaite payer un nombre de résultats de dépistages reçus plutôt qu’un nombre de kits fournis par les pharmaciens », explique-t-il. Le compromis, dans ce cas, consisterait, selon Philippe Besset, à recevoir une indemnité pour la remise du kit, facturée à l’aide d’un code acte, puis d’avoir une ROSP payée en fin d’année en fonction des résultats récupérés par l’Assurance Maladie. « A ce stade des discussions, nous se savons pas si ce sera fromage et dessert, mais c’est la ligne que défendra la FSPF en novembre prochain », ajoute-t-il.
François Pouzaud
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