Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Moniteur des pharmacies.
Téléchargez gratuitement l'application !
Professionnels de santé, accédez à plus de contenu, réagissez aux actus et bénéficiez de tous les avantages en vous connectant à votre espace personnel.
Si vous n'avez pas de compte,
vous pouvez en créer un gratuitement !
Plus en détail, l’Assurance maladie enregistre une baisse notable des remboursements de soins de médecine générale (-6,1 %), des spécialistes (-6,7 %), des dentistes (-9,4 %), et surtout des masseurs-kinésithérapeutes (-11,9 %). Pour les infirmiers, en revanche, les dépenses ont progressé : + 6,9 %.
Les grands bénéficiaires des remboursements sont les laboratoires de biologie médicale pour lesquels les dépenses « bondissent en 2020 à +45,7 % (après +1,8 % en 2019, -0,5 % en 2018) », souligne l’Assurance maladie, résultat « de la décision prise fin juillet de rembourser les tests PCR intégralement et sans prescription ». Soit une dépense de 1,8Md€ pour le régime général en tests de dépistage du Covid-19, rien que pour les laboratoires.
Côté officine, 2020 est marquée par une forte évolution des remboursements de médicaments délivrés en ville (+3,3 % après +3,2 en 2019 et +3,1% en 2018), boostée par la délivrance des masques et la réalisation des tests antigéniques Covid-19. « Le changement de circuit de délivrance pour de nombreux médicaments, depuis quelques années, de la pharmacie hospitalière à l’officine de ville, explique en partie ces fortes variations. En outre, la mise en place des tests antigéniques depuis fin octobre et le remboursement des masques sur prescription depuis début octobre contribue pour +1,4 point (environ +300M€) à l’évolution annuelle des médicaments d’officine en 2020. Enfin, la réforme de la marge des grossistes répartiteurs et l’augmentation des remboursements de vaccins anti grippe contribuent pour +0,3 point à l’augmentation annuelle des médicaments d’officine. Pour ces raisons, globalement, l’évolution de médicaments (+2,6%) accélère par rapport à 2019 et 2018 (respectivement +1,6% et +0,5%) », analyse l’Assurance maladie.
Une année disparate
Si le début d’année (janvier-février, période de préconfinement) suit l’évolution des années précédentes et l’été (juin à août) tend à retrouver une dynamique « comparable à celle d’avant la crise sanitaire », les périodes de confinement et de couvre-feu n’enregistrent pas les mêmes postes de dépenses. Ainsi, au premier confinement, l’Assurance maladie voit une baisse généralisée des soins de ville – à peine compensés par le fort développement de la téléconsultation – alors qu’ils sont en forte accélération de septembre à décembre, « en raison de la forte et rapide montée en charge des tests RT-PCR en biologie, des tests antigéniques ou délivrance de masques », ainsi qu’une accélération des dépenses d'indemnités journalières.
Merci, votre alerte a été bien envoyée.
Merci, votre alerte a été bien envoyée.
Merci, votre alerte a été bien envoyée.
Merci, votre alerte a été bien envoyée.
Vous êtes , identifiez-vous.
Créez un compte gratuit pour avoir votre propre pseudo
Choisissez un autre pseudo dès maintenant
Vous sentez-vous régulièrement en insécurité dans vos officines ?
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !