Dépakine : l’APESAC réagit - 24/08/2016 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
24/08/2016 | Le Moniteur des pharmacies.fr ..

Dépakine : l’APESAC réagit

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Les chiffres sur les femmes enceintes exposées à l’acide valproïque sont « conformes aux attentes » de l’Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anti-convulsivant (APESAC).

Sa présidente, Marine Martin, déplore toutefois le nombre élevé de grossesses n’ayant pas abouti (plus d’un tiers d’interruptions de grossesses ou de fausses couches), « un chiffre effrayant » selon elle.

Marine Martin regrette qu’il ne soit pas possible d’avoir des données avant 2007 : « La Dépakine a été prescrite depuis 50 ans, nous estimons le nombre d’enfants victimes à 50 000 ».

Pour l’APESAC, les autres traitements de l’épilepsie et des troubles bipolaires sont aussi dangereux pour les femmes enceintes. « C’est pourquoi nous avons demandé que tous ces médicaments soient réévalués par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) ».

L’association appelle le laboratoire Sanofi à prendre ses responsabilités pour l’indemnisation des victimes. Et attend la mise en place du fonds annoncé par Marisol Touraine, ministre de la Santé, que Marine Martin doit rencontrer en septembre.



Les dernières réactions

  • 25/08/2016 à 05:30
    coco
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    et puis après on fait quoi ? on ne traite plus les épileptiques ? on stérilise les femmes épileptiques ? on leur interdit de faire des enfants ?
  • 25/08/2016 à 07:03
    Sevissy
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    C'est sûr qu'avec tous les procès et indemnisation que l'on demande à l'industrie pharmaceutique, cela ne va pas aider pour le développement de nouveaux médicaments ni faire baisser le prix de ceux actuels !
    Et puis que fait-on ? On ne traite plus les femmes épileptiques ? Je suis vraiment désolée pour toutes ces grossesses non abouties et enfants souffrant du syndrome de l'anticonvulsivant … mais ces évènements nous rappellent simplement qu'un médicament quelqu'il soit n'est pas anodin !
  • 25/08/2016 à 17:40
    Pouydu40
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    Moi je me demande plutôt pourquoi tant de laxisme depuis tant d'années et aucun retour de la part des gynécologues et neurologues , quand on voit que certaines mamans ont accouché de plusieurs enfants atteints de malformations, sans prise de conscience, ni modification de traitement éventuel ....
  • 25/08/2016 à 23:13
    brucine
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    Le problème de droit est devant nous, et il est touffu: comme quelque part dans le cas Médiator, il faudra que les familles démontrent que les situations sont liées de cause à effet avec la prise du valproate, et ce n'est ni facile à démontrer, ni forcément toujours vrai.

    Cela dit, les deux premiers commentaires sont purement scandaleux: sauf à invoquer que, comme à la marge dans le cas Diane, un certain nombre de femmes aient délibérément franchi l'interdit, la faute n'est pas la leur ni "celle à pas de chance": elle est celle des laboratoires, des médecins y compris un certain nombre de spécialistes et des autorités de santé publique dont chaque partie a pour des raisons différentes minimisé le risque: il va bien falloir que quelqu'un paye (et madame Touraine a déclaré aujourd'hui qu'il y aurait un fonds à cet effet, par conséquent alimenté par le cochon de contribuable qui n'y est pour rien, vous trouvez ça normal?).

    Il ne s'agit pas d'interdire aux femmes épileptiques (ou bipolaires, on les oublie) de procréer, mais d'envisager en cas de grossesse et comme on le fait déjà dans bien d'autres pathologies une alternative moins aléatoire dans l'état actuel des connaissances scientifiques.
  • 26/08/2016 à 19:15
    Pouydu40
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    Je suis entièrement d'accord avec Brucine, les 2 premiers commentaires sont honteux, et viennent sûrement de personnes qui ne connaissent pas la paternité ou maternité pour galvauder à ce point la naissance d'un enfant en contrepartie d'une industrie pharmaceutique qui n'est pas toute blanche et surtout pas à plaindre, du moins ses dirigeants.
  • 29/08/2016 à 09:15
    ba
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    non, les 2 premiers commentaires sont directs ....les auteurs sont conscients de cela. C'est plutôt toute l'hypocrisie habituelle qui m'agasse dans cette nouvelle histoire ...une saga !!!! Et tous ces gens qui ont des grandes idées qui ne vont pas très loin dans ce problème qui restera ...grossesse ou pas ...;chez des femmes qui ne peuvent recevoir que ce traitement !!!
    Et le bon sens irait dans ce cas à ne pas pouvoir procréer !!! ou d'accepter ce qu'il adviendra pour un enfant !! Oui c'est "cru" mais arrêtons l'hypocrisie habituelle !!! Quant au dédommagement !!!! Là aussi ...qui va payer !!!! La bonne blague !!!! Encore une enveloppe creuse habituelle des pouvoirs publics !!! On connait !!!! Fallait ficeler juste à 7 ans les calculs pour pas aller trop loin dans les comptes !!!
  • 29/08/2016 à 09:25
    Sevissy
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    Merci ba !
  • 29/08/2016 à 09:26
    brucine
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    Je me demandais qui allait payer, on a trouvé.

    M. Bapst, député de Haute Garonne (et médecin à la ville) propose un amendement au PFSS 2017 qui instituerait une taxe de 0.1 à 0.2% sur tous les produits de santé destinée à alimenter le fonds d'indemnisation.

    Les pharmaciens vont donc être en première ligne de cette taxe alors que, selon l'adage qui veut que le pollueur est le payeur, il aurait été plus logique de taxer les médecins sans qui cette incurie n'aurait pas été, à défaut de pouvoir le faire des exécutifs de l'administration dont on sait depuis longtemps qu'ils sont parfois responsables, mais jamais coupables.

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