Défaillances d’officines : le nombre de nouvelles procédures collectives se tasse - 22/03/2017 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
22/03/2017 | Le Moniteur des pharmacies.fr ..

Défaillances d’officines : le nombre de nouvelles procédures collectives se tasse

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Le taux de sinistralité en officine a légèrement reculé en 2016. Le nombre des ouvertures de procédures collectives est passé de 159 à 154 d’après un recensement effectué par la société Interfimo.

Cette baisse est surtout marquée sur les procédures de redressement qui passent de 70 en 2015 à 53 en 2016. Les plans de sauvegardes sont quasiment stables (27 en 2015, 29 en 2016). Par contre, les liquidations judiciaires progressent de 16 % (62 en 2015 contre 72 en 2016). La prédominance des liquidations s’explique par la radicalisation des difficultés des officines qui les conduit directement, sans passer par des phases intermédiaires, à cet ultime stade des procédures collectives.

Le taux de défaillances des officines en 2016 reste faible (7 pour mille) en comparaison des 14 pour 1 000 défaillances d’entreprises observées l’an dernier sur l’ensemble des secteurs économiques.



François Pouzaud

Les dernières réactions

  • 23/03/2017 à 19:12
    BREZHONEG
    alerter
    Tout va bien?,On se dirige vers le 0 procedure pour 2017? Ce qui ne serait que le retour a une situation du passé,et prouverait que les dirigeants ont reagi devant les degats qu'ils ont provoqué.
  • 23/03/2017 à 23:34
    brucine
    alerter
    Ce n'est pas si simple.

    Il y a une époque où de jeunes pharmaciens pouvaient acheter sans un kopek une petite officine, puis de proche en proche au fil des années, revendre et racheter pour finir par se trouver dans une situation confortable.

    De jeunes pharmaciens ont continué à acheter, toujours sans un kopek ou presque, ou en dissimulant l'apport personnel par des prêts officieux, et se sont d'autant trouvés étranglés qu'ils achetaient ainsi des petites structures peu rentables.

    Le mythe continue d'ailleurs aujourd'hui où certains financiers plus ou moins habiles placent leurs "pions" dans des conditions d'avance vouées à l'esclavage et/ou l'échec.

    On pourrait, sans jugement aucun, se faire à l'idée que, comme pour acheter n'importe quel commerce, il faut du cash, cela ne garde d'autant moins de sens que les CA des officines sont importants et qu'elles continuent souvent à être vendues au CA (parfois TTC, de l'art d'acheter de la TVA à crédit) plutôt qu'à l'EBE.

    Mais il faudrait pour cela que les adjoints disposent d'un plan de carrière en restant salariés alors que, sans même se plaindre que leurs revenus n'auront pas augmenté pendant cette carrière, ils seront jetés à 40 ans pour les remplacer par un jeune diplômé quand ce n'est un étudiant voire un préparateur.

    Si l'on balaye devant les portes, il ne faut en oublier aucune.

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