Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Moniteur des pharmacies.
Téléchargez gratuitement l'application !
Professionnels de santé, accédez à plus de contenu, réagissez aux actus et bénéficiez de tous les avantages en vous connectant à votre espace personnel.
Si vous n'avez pas de compte,
vous pouvez en créer un gratuitement !
Le Gouvernement n’a pas fait le choix d’imposer le port du masque dans l’espace public. Le décret du 11 mai 2020 publié au Journal officiel le 12 mai organise le déconfinement et précise les modalités de réouverture des commerces. Il prévoit que « lorsque le commerce n’est pas fermé, il revient à l’exploitant de mettre en place les mesures permettant de respecter les gestes barrières ». Autrement dit, au titulaire de décider d’imposer le port du masques aux clients de sa pharmacie, ou non.
Comme pendant le confinement, le titulaire doit faire respecter la distanciation physique d’au moins un mètre dans l’officine, au moyen par exemple de marquage au sol. Dans le protocole national de déconfinement rendu public le 9 mai, le Gouvernement prévoit « sur la base de l’avis du Haut Conseil de la santé publique du 24 avril 2020, de retenir un critère ‘universel’ d’occupation maximale des espaces ouverts au public ‘jauge’.Elle a été fixée à 4 m2 minimum par personne. » Le protocole donne l’exemple d’une librairie de 100 m2. « En considérant que les rayonnages représentent un encombrement de 40 %, il reste 60 % de surface résiduelle disponible pour les clients et le personnel. Pour 60 m2 de surface disponible, la jauge maximale de 4 m2 par personne permet d’accueillir dans le magasin 60/4= 15 personnes. » Ces règles s’appliquent à l’officine.
Le décret précise que « l’exploitant peut également subordonner l'accès à l'établissement au port d'un masque de protection type AFNOR ou chirurgical ». « Chaque titulaire doit faire son choix. Personnellement, j’ai du mal à sortir de la gestion de la pénurie. Dans mon officine, je ne peux pas équiper l’ensemble de mes patients », regrette Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Le titulaire qui fait ce choix doit l’indiquer clairement au patient au moyen d’un affichage, avant son entrée dans la pharmacie. Toutefois, cette modalité ne doit pas avoir pour conséquences de priver le patient d’accès aux médicaments.
Merci, votre alerte a été bien envoyée.
Merci, votre alerte a été bien envoyée.
Merci, votre alerte a été bien envoyée.
Merci, votre alerte a été bien envoyée.
Merci, votre alerte a été bien envoyée.
Merci, votre alerte a été bien envoyée.
Merci, votre alerte a été bien envoyée.
Vous êtes , identifiez-vous.
Créez un compte gratuit pour avoir votre propre pseudo
Choisissez un autre pseudo dès maintenant
Vous sentez-vous régulièrement en insécurité dans vos officines ?
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !