Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Moniteur des pharmacies.
Téléchargez gratuitement l'application !
Professionnels de santé, accédez à plus de contenu, réagissez aux actus et bénéficiez de tous les avantages en vous connectant à votre espace personnel.
Si vous n'avez pas de compte,
vous pouvez en créer un gratuitement !
Cent quatre-vingt-treize clients répertoriés en caisse depuis le début de la matinée, 3 heures à peine avant la fermeture en ce premier jour de déconfinement. « La journée devrait se terminer autour de 250 à 260 clients, ce qui correspond à une bonne journée », apprécie Claude-Alexandre Jeanne Rose, installé rue de Tolbiac à Paris. L’activité a repris, certes, mais sa pharmacie n’a pas du tout été prise d’assaut, comme la veille et l’avant-veille du confinement où 400 à 500 personnes ont défilé par jour devant ses comptoirs. Les ordonnances du jour ont plutôt été rares, preuve que les patients n’ont pas repris spontanément le chemin des cabinets médicaux. D’ailleurs, « je n’ai rien changé à l’organisation interne de la pharmacie et je continue d’accueillir les clients à l’extérieur », précise-t-il. La file d’attente, toujours de 2 à 3 patients, ne s’est pas allongée plus que d’habitude.
En banlieue parisienne, à Chatillon (Hauts-de-Seine), Marianne Le Bruchec, relève même que cette journée du 11 mai a été plutôt lente à démarrer. « C’était très calme ce matin, car pour bon nombre d’entreprises, c’était le retour au travail, et les gens ont préféré aller en priorité dans les magasins fermés depuis le début du confinement que dans mon officine. Il y avait, par exemple, la queue devant le magasin Darty dès l’ouverture », témoigne-t-elle. En revanche, elle a servi des patients qui lui ont présenté des ordonnances de médecins datées du 11 mai. « En comparaison, le jeudi qui a précédé le 8 mai et le lendemain de ce jour férié, ont été des journées plus chargées », précise-t-elle.
Même constat de Domitille Durelle, installée en milieu rural à Moirans en Montagne (Jura) : « L’activité a été plus forte la semaine dernière, alors que je m’attendais ce lundi, à largement plus, à revivre une journée comme celles juste avant le confinement. »
En région PACA, au Cap d’Ail, le déconfinement n’est pas non plus synonyme d’augmentation importante de la fréquentation. « Sans plus, +5 à +10 % peut-être… », livre une titulaire, Elisabeth Troisgros, de manière laconique. Elle a pourtant décidé à compter de ce jour de faire entrer à nouveau ces patients dans l’officine tout en respectant les mesures barrières, alors que depuis le 17 mars, elle avait installé un comptoir à l’extérieur et installé des chaises pour faire patienter les clients devant l’entrée.
Merci, votre alerte a été bien envoyée.
Vous êtes , identifiez-vous.
Créez un compte gratuit pour avoir votre propre pseudo
Choisissez un autre pseudo dès maintenant
Vous sentez-vous régulièrement en insécurité dans vos officines ?
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !